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Aujourd'hui, en Belgique, il y a environ 200 doses du vaccin antivariolique. Ils sont réservés aux médecins et aux infirmières qui ont eu un contact risqué avec un patient atteint de la variole du singe au cours de leur travail.
Le vaccin devrait empêcher la maladie de se déclarer chez eux. Le professeur de vaccinologie et d'épidémiologie Pierre Van Damme (UAntwerpen) a déjà vacciné trois médecins avec ce produit. "Ils étaient en danger en raison de leur profession. L'idée est qu'ils ne tombent pas malades eux-mêmes et n'abandonnent pas. Mais dès qu’il y aura plus de doses disponibles, nous devrons revoir la politique", a déclaré le professeur Van Damme dans De Standaard.
Un groupe de travail du Conseil Supérieur de la Santé, dont Van Damme est membre, a donné son avis sur les scénarii futurs de la variole du singe dans notre pays. Dès que la Belgique aura commandé les 1 200 doses de vaccin, le "scénario 1" prendra fin et le "scénario 2" commencera : le vaccin antivariolique ne sera plus proposé aux seuls prestataires de soins de santé ayant un contact à risque, mais à tous les contacts à haut risque d'un patient atteint de la variole du singe. Il s'agit notamment des partenaires sexuels, des colocataires et des passagers de bus, de trains ou d'avions qui se sont assis à côté du patient - à une ou deux places - pendant plusieurs heures.
"La transmission du virus de la variole du singe nécessite un contact peau à peau et les patients sont facilement identifiables. Vous pouvez donc reconnaître correctement le groupe qui présente un risque réel d'infection et le vacciner de manière ciblée. Il ne s'agit pas d'une maladie, comme le covid, qui est souvent asymptomatique et se propage plus facilement et est donc plus difficile à contrôler", a déclaré le professeur à De Standaard.
L’équipe de rédaction Tempo Today
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