Dysfonction olfactive persistante après infection par le SARS-CoV-2

L’étude RECOVER, menée aux États-Unis auprès de plus de 3.500 adultes, apporte des réponses grâce à des tests olfactifs standardisés réalisés près de deux ans après l’infection.

Parmi les participants ayant eu une infection confirmée et qui déclaraient une perte ou une altération de l’odorat, 80 % présentaient encore une hyposmie objectivée, et près d’un quart souffraient d’une forme sévère.

De manière frappante, même chez les personnes infectées qui n’avaient jamais rapporté de problème d’odorat, deux tiers présentaient une hyposmie lors des tests, dont environ 8 % avec une forme sévère. Globalement, leurs scores se situaient bien en dessous des valeurs attendues selon l’âge et le sexe, avec un impact particulièrement marqué chez les femmes plus jeunes.

Enfin, chez les participants déclarant une perte de l’odorat, ceux dont les tests confirmaient une hyposmie rapportaient plus souvent des troubles cognitifs que ceux dont l’odorat était normal.