Greffe du foie : une complication fréquente pourrait être évitée

Lorsqu’un foie est prélevé, son apport sanguin est interrompu. À la greffe, la reprise de circulation entraîne une lésion dite d’ischémie-reperfusion, marquée par une inflammation et des dommages cellulaires susceptibles de conduire à une défaillance du greffon.

Des chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) avaient déjà montré qu’une protéine, CEACAM1, protège le foie contre ces lésions. Dans leur nouvelle étude, publiée dans JCI Insight, ils révèlent que CEACAM1 agit de concert avec une autre protéine, HuR, formant un duo protecteur. Chez la souris, stimuler ce mécanisme a permis de réduire le stress tissulaire et de limiter les dommages.

Les chercheurs ont également confirmé ce rôle protecteur dans des foies humains non utilisés pour la transplantation, suggérant un potentiel de transposition clinique.

Selon le Pr Kenneth Dery (UCLA), auteur principal : « Cette découverte pourrait contribuer à réduire les échecs de greffes et, à terme, répondre en partie à la pénurie d’organes, qui reste l’un des défis majeurs en transplantation hépatique ».