L’exercice physique atténue partiellement les effets dépressifs d’une alimentation de type occidental

Chez des rats nourris avec une telle alimentation, les chercheurs ont observé une augmentation du poids corporel, des taux d’insuline et de leptine, ainsi qu’une altération du microbiote intestinal, accompagnée de symptômes dépressifs et anxieux. En revanche, les animaux ayant accès libre à une roue d’exercice présentaient moins de signes de dépression et d’anxiété, ainsi qu’une meilleure régulation hormonale.

Selon la professeure Yvonne Nolan, auteure principale de l’étude, « nos résultats démontrent que l’exercice peut atténuer certains effets mentaux défavorables liés à une alimentation déséquilibrée, notamment via des mécanismes hormonaux et microbiotiques ».

Toutefois, l’exercice n’a pas corrigé l’ensemble des effets métaboliques du régime occidental : la formation de nouveaux neurones dans l’hippocampe n’a pas été restaurée, et certains marqueurs biologiques sont restés altérés.

Ainsi, l’étude a montré qu’une activité physique régulière ne peut remplacer une alimentation saine, mais qu’elle représente un levier essentiel pour préserver l’équilibre psychique et métabolique.