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Selon une enquête menée auprès d'hommes homo- et bisexuels américains, près de la moitié d'entre eux ont déclaré qu'ils réduisaient leurs activités sexuelles - dont les aventures d'un soir et les rencontres via des applications - en réponse à l'épidémie mondiale de variole du singe.
« Ces résultats suggèrent que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes prennent déjà des mesures pour protéger leur santé sexuelle et prennent des décisions pour réduire les risques pour eux-mêmes et leurs partenaires », ont déclaré les chercheurs.
L'enquête a été menée en ligne du 5 au 15 août et coïncide avec une récente diminution du nombre de cas de variole du singe dans le monde. Selon les données de l’OMS, publiées le 25 août, le nombre de cas de monkeypox dans le monde a chuté de 21 % par rapport à la semaine précédente.
La nouvelle enquête a porté sur 824 hommes adultes américains, dont 90 % ont déclaré avoir eu une activité sexuelle avec un autre homme au moins une fois au cours des trois derniers mois (en d'autres termes, pendant l'épidémie de monkeypox). Un peu plus de 70 % des répondants étaient caucasiens, et environ la moitié avait moins de 45 ans.
Dans l'ensemble, « 47,8% ont déclaré avoir réduit le nombre de leurs partenaires sexuels, 49,8% ont déclaré avoir réduit les rencontres sexuelles ponctuelles et 49,6% ont déclaré avoir réduit les rapports sexuels avec des partenaires rencontrés sur des applications de rencontre ou dans des lieux ayant trait au sexe », ont déclaré les chercheurs. De plus, environ 42% des hommes interrogés ont déclaré avoir réduit leur participation à des « événements sociaux avec contact étroit », a également constaté l'étude.
Selon l'enquête, en date du 15 août, près de 19 % des hommes interrogés ont déclaré avoir reçu une à deux doses du vaccin contre la variole du singe. Les personnes ayant deux partenaires ou plus étaient plus susceptibles de se faire vacciner (environ 30 %) que les personnes ayant un ou aucun partenaire (environ 14 %). L'accès au vaccin reste néanmoins problématique : selon l'étude, sur les 662 personnes qui ont déclaré ne pas avoir encore été vaccinées, et 28,5 % ont dit avoir essayé de se faire vacciner, mais sans succès.
Au 15 août, les cas réels de monkeypox étaient rares : seulement 1,7 % des hommes interrogés ont déclaré avoir été infectés.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
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