On constate de plus en plus le rôle décroissant du facteur socioculturel lié au genre dans les habitudes de consommation d’alcool et de ses conséquences, y compris le développement de l'alcoolo-dépendance (DA). Dans le même temps, les différences biologiques, spécifiques au genre, des effets de l'alcool ou de la vulnérabilité à la DA, restent constatées. Les mécanismes biologiques à l'origine de ces différences restent mal connues. Cependant, il est possible que les niveaux d'hormones sexuelles jouent un rôle important.
Les résultats d’une large cohorte présentée au congrès ECNP indiquent que les différences dans les niveaux de SHBG, de testostérone et, potentiellement, d'estradiol peuvent jouer un rôle dans la vulnérabilité à l'alcoolo-dépendance chez les hommes et les femmes.

Ref : V. Karpyak et al.,Sex hormone levels in alcohol dependent men and women, Abstract P.0005, ECNP 2021