François Rose - Medisquare

Sa première expérience du grimage est anecdotique mais, petit à petit, en passant du hobby à la passion, du visage au corps et grâce à l’impulsion d’un de ses amis Olivier Zegers, la technique du body painting est devenue progressivement l’occupation principale de François Rose.

Il eu la chance d’avoir une expérience de vie qui a nourri un carnet d’adresse, ce qui lui permet aujourd’hui d’en faire son métier.

En parallèle des prestations pour des clients spécifiques dans l’évènementiel ou l’animation, donc au service de la demande, le body painteur travaille sur des projets à dimension personnelle qui évoluent dans des imaginaires très riches qu’il affectionne particulièrement. Par exemple, le monde du jeu de rôle grandeur nature et la création de personnages favorisent grandement ces univers qui l’accompagnent depuis longtemps.

« Le maquillage à l’échelle du corps »

Une des singularités de cette pratique est qu’elle repose sur un support spécifique : le corps humain. Il ne s’agit pas d’un objet figé ou inerte.

La présence même du corps permet déjà d’exprimer une ambiance, une émotion ou un personnage qui existe, quelque part.

Telle une méthode cathartique, le body painting est une aide cosmétique et matérielle qui libère. Il existe donc une nécessité fondamentale d’être à l’écoute de la demande et du modèle. La démarche va donc dépendre très fortement du destinataire de l’œuvre.

Photographe aussi…

François s’est très vite intéressé à ce deuxième volet qui va souvent de pair avec son talent : la photographie. Le body painting est un art éphémère, et bien qu’il soit très attaché au principe de collaboration entre lui, le modèle et un éventuel photographe, le fait de capturer lui-même l’instant aide à maintenir la chaine du message et à visualiser l’entièreté de l’exercice.

Il tire ainsi son épingle du jeu et se distingue dans cette niche professionnelle.

Labo & zOOdiaque

En 2018, François décide de créer un évènement annuel qui prône la collaboration et la recherche de dépassement. Cette initiative, dont l’axe principal est l’expérimentation, devient le
« Labodypainting » : un nouveau terrain de jeu de plusieurs artistes, photographes ou autres performeurs. Un espace dédié à l’art pour ceux qui souhaitent sortir de leur zone de confort et apporter autre chose.

Son projet phare est le zOOdiaque, réalisé avec Anna Lind’Up. Un partenariat un peu fantaisiste autour de l’astrologie. Leur souhait est de conserver les caractéristiques des signes mais en les renommant et en les colorant différemment.

Les deux artistes pensent et construisent cette aventure ensemble, dans une dynamique plutôt cérébrale où le sens, la symbolique et les couleurs sont les principaux ingrédients.

Aujourd’hui, l’artiste ressent le besoin de voguer vers des intentions plus personnelles, chargées de sens et de valeurs qui lui tiennent à cœur.

Un peu à l’image de sa contribution pour célébrer les 40 ans de l’association Sea Shepherd, François, bien qu’installé pleinement dans cette voie, a plus que jamais besoin de véhiculer ce qui le touche profondément.