35 ans d’expertise dans le secteur médical et pharmaceutique

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Chemin de Bertrandfontaine 7
4570 Marchin
Ouvert jeudi et vendredi : midi et soir, samedi soir et dimanche midi.

Être à l’écoute du plus profond de soi et donner libre cours à ses intuitions, tel est le credo de la cheffe Arabelle Meirlaen, bi-étoilée (une rouge et une verte), installée à Marchin depuis 2013.


« Cuisine intuitive »… ces deux mots résument la philosophie d’Arabelle Meirlaen. D’abord à Huy au restaurant Li Cwèrneû de 1999 à 2013, puis à Marchin, un paisible village un peu à l’écart des sentiers battus des gastronomes, serait-on tenté de dire. « Trop isolé ? », répond la membre des Maîtres-cuisiniers de Belgique. « De toute façon, à Huy, les gens avaient des difficultés à trouver une place, ici ils ont un parking à disposition et tout le monde a un GPS… »

Initialement, il n’était question de déménager dans cette vaste demeure que pour y vivre, mais la navette entre Marchin et Huy, même courte, a fini par faire changer d’avis Arabelle et son compagnon Pierre Thirifays, devenu sommelier du restaurant.

Il faut reconnaître que l’attrait du lieu – et de la maison, qu’ils ont entièrement construite eux-mêmes – réside surtout dans l’immense jardin dans lequel ont été plantés des légumes de toutes les origines : « Je me suis en partie inspirée de la cuisine ayurvédique qui associe le corps, l’âme et l’esprit, et de manière générale, de la cuisine des anciens et de leurs techniques pour que tout soit digeste. C’est quelque chose que l’on ne nous apprend pas à l’école. Le jardin, c’est ma deuxième passion, je l’ai donc principalement orienté sur tout ce qui est médicinal et qui, par des méthodes ancestrales, ont un effet sur la santé. J’ai des semences et des aromates qui proviennent du monde entier et que j’ai échangées avec des personnes qui habitent ici, sauf en Inde, où je suis allée chercher moi-même les semences de courge indienne qui regénèrent le foie. »

Arabelle Meirlaen veut par-dessus tout que sa cuisine soit faite comme sa vie, « belle, goûteuse, croustillante, pleine d’amour et d’émotions », une formule qui figure sur tous les menus.
« L’intuition, c’est être à l’écoute du plus profond de soi, je suis donc partie sur la cuisine énergie, équilibrée dans les associations compatibles pour la saison de la nature, mais aussi la saison de nos organes. Pour avoir une bonne assignation au niveau de la nourriture. C’est une recherche personnelle, j’en ai fait ma philosophie. Le but est de travailler sur les techniques de goût, de plaisir. C’est ce qui guide vraiment ma cuisine. »

Celle-ci se décline en 5, 6 ou 7 services, où la Lady Chef 2008 s’amuse à dérouter nos papilles. Des couteaux présentés en émulsion, comme un capuccino, un « Ton sur ton » que l’on pense être du poivron et qui est de la pastèque déshydratée, ou encore un saumon cuit au miso. Sans oublier au dessert, l’Arabello, qui évoque l’enfance de la cheffe et qui éclate en bouche. Le tout avec une très belle sélection de vins, naturels ou non.

Le couple a un projet de chambres d’hôtes, mais il est momentanément suspendu dans l’attente de la bonne formule :
« On fait tout petit à petit, les nouveaux projets enrichissent la curiosité. », conclut Arabelle.

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