La dépression et l’anxiété affectent de manière disproportionnée les survivants du cancer. Afin d’évaluer leur prise en charge médicamenteuse, une analyse transversale a exploité les données représentatives de l’enquête nationale américaine National Health Interview Survey (2016-2018).
Une étude publiée dans Pediatric Allergy and Immunology (2025) met en lumière l’impact psychologique et social des allergies alimentaires chez les adolescents. À partir d’une enquête transversale menée en ligne auprès de 46 jeunes âgés de 13 à 18 ans (médiane 16 ans), dont 74 % présentaient au moins une allergie, les auteurs ont évalué leur niveau de confort dans diverses situations sociales liées à l’alimentation.
Une étude qui sera présentée lors du prochain congrès annuel de l’European Association for the Study of Diabetes (EASD) révèle que le risque de diabète de type 2 s’agrège fréquemment au sein des ménages. Les chercheurs ont analysé les dossiers de plus de 356.000 personnes présentant un état de prédiabète. Parmi elles, environ la moitié vivaient avec d’autres personnes, et plus de 75 % avaient au moins un cohabitant présentant un ou plusieurs facteurs de risque du diabète.
Pour la Dre Patricia Jaumain, ophtalmologue non conventionnée, le plafonnement des suppléments d’honoraires à 25 % menace directement la viabilité des cabinets privés. Entre investissements technologiques lourds, maintenance, charges et personnel qualifié, les coûts réels dépassent largement ce cadre restrictif. Elle alerte sur le risque d’une médecine « court-termiste » qui fragiliserait la qualité des soins et l’accès à des innovations indispensables en ophtalmologie.
La perte auditive liée à l’âge constitue un facteur de risque bien établi de démence. Afin d’examiner l’impact du port d’aides auditives, des chercheurs ont analysé les données de la Framingham Heart Study, incluant des participants âgés de 60 ans ou plus, exempts de démence au départ, et suivis jusqu’à 20 ans après une évaluation audiométrique.
Une étude internationale, publiée le 13 août 2025 dans American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, met en évidence un phénomène baptisé « apnée sociale ». Les auteurs décrivent une augmentation significative des épisodes d’apnée du sommeil durant les week-ends, en lien probable avec des habitudes de vie spécifiques telles que le coucher tardif, la consommation d’alcool ou de tabac, et une observance moins rigoureuse des traitements d’apnée obstructive du sommeil.
Les infections à pneumocoque représentent un problème majeur de santé publique en Belgique, touchant particulièrement les personnes âgées et les patients atteints de maladies chroniques. Une étude récente d’IQVIA révèle que seuls 13 % des personnes à risque sont vaccinées, malgré l’existence de vaccins efficaces et les recommandations du Conseil Supérieur de la Santé.
Longtemps considérées comme de simples centrales énergétiques, les mitochondries apparaissent désormais comme des acteurs clés de l’immunité. Une étude récente montre que ces organites peuvent détecter un métabolite bactérien, le lactate, et déclencher la formation de pièges extracellulaires de neutrophiles (NETs).
La barrière hémato-encéphalique (BHE) devient plus perméable avec l’âge, contribuant aux troubles de la mémoire – et de nouvelles découvertes sur les mécanismes impliqués pourraient ouvrir la voie à des stratégies de prévention du déclin cognitif.
Dentiste depuis plus de vingt ans, Maïté Stiévenart témoigne d’un métier exercé avec passion, mais fragilisé par les contraintes légales et financières. Entre numerus clausus, rétrocessions, remboursements en baisse et menaces de la loi-cadre, elle alerte sur un avenir incertain : celui d’une dentisterie où le temps, la qualité et l’humain risquent de disparaître au détriment des patients.
Selon une enquête récemment publiée, 47 % des professionnels belges déclarent ressentir du stress ou de l’anxiété à l’idée de reprendre le travail après les congés d’été, dont 15 % se disent « très anxieux ».
Les progrès thérapeutiques ont considérablement amélioré la survie des enfants atteints de cancer, mais les conséquences à long terme de ces traitements demeurent une préoccupation majeure. Une analyse récente du Childhood Cancer Survivor Study, publiée dans le Journal of Clinical Oncology, apporte un éclairage inédit sur l’état de santé des survivants ayant atteint l’âge de 50 ans.
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"Khosta-2, un nouveau coronavirus susceptible d'infecter les humains"
Si c'est vrai : nos dirigeants doivent prendre les mesures adéquates . Dans le doute le principe de précautions est impératif . Je continue à porter un masque et des gants , à éviter tant que faire se peut les contacts sociaux . Il est plus que temps que les instances , responsables de la santé , prennent des mesures adéquates à court , moyen et long terme . Elles possèdent les données qui leur sont accessibles ( anciennes , actuelles, futures ? ) .
La covid est un évènement , la guerre en UKRAINE est un autre évènement , le réchauffement climatique en est un autre . , Quelle différence entre les conflits de 1870 , de 1914-1918, de 1939-1945, les autres trop nombreux après 1945, malgré L'ONU, l'OTAN ? En ukraine et dans toutes les autres zones en conflit , car propriétaires de ressources prioritaires ,convoitées par ....... inconnus ? prêts à des négociations dont le contenu, entre les " divers " partenaires des négociations est actuellement inconnu .
C'est très bien écrit, Monsieur De Moor, c'est une belle synthèse. MERCI beaucoup.
Il est regrettable que nous ne puissions pas nous concerter (Médecin de la Mutuelle, Médecin du Travail, etc... pour voir ce que nous pourrions mettre en place "en amont" avant d'arriver au statut "d'Invalide"... Y compris la Personne concernée par ce "burn-out"...
Mais je me suis laissé dire que nombre de Médecins de la Mutuelle étaient eux-mêmes proches de ce "burn-out"... de sorte que la boucle semble bien bouclée...
Bref, ne nous en faisons pas trop, "ça va y aller" comme dirait ma Petite Fille...
Cet article du confrère De Moore me choque. D'abord parce qu'en termes de maladies chroniques, le burn-out n'est absolument pas la seule maladie concernée. Dans l'ensemble des maladies chroniques, quelle est la part, le pourcentage, de celles dues au burn-out? Cela n'est pas précisé. Ensuite, plus spécifiquement vis-à-vis du burn-out, parce que le confrère De Moor considère ce problème en termes personnels. Il semble ignorer le contexte dans lequel les individus travaillent. Or nul ne peut ignorer que ce contexte a considérablement changé depuis une vingtaine d'années : la pression exercée sur les employés et ouvriers, tant dans le secteur public que privé, a considérablement augmenté. Il est demandé (le mot est faible) d'en faire toujours plus, toujours plus vite, avec toujours moins de moyens et de temps. Et cela pour une seule raison, tant dans le public que le privé : l'argent. Pour le secteur privé il s'agit de maximiser les bénéfices des actionnaires, pour le secteur public il s'agit de faire un maximum d'économies. Dans tous les cas, le processus est le même : pressuriser au maximum les gens pour tirer un maximum de bénéfices ou d'économies. La question du burn-out ne se pose donc pas au niveau individuel mais elle questionne notre modèle de société. Imputer l'importance du nombre des burn-out aux personnes, c'est éviter de se poser la question essentielle : pourquoi de plus en plus de personnes tombent-elles en burn-out? Comment se fait-il que notre mode de fonctionnement sécrète autant de burn-out? Ne poser la question qu'en termes individuels c'est faire l'impasse sur les véritables responsabilités dans un système qui dysfonctionne, et sur les changements inévitables à opérer. En d'autres termes : c'est se priver du moyen de résoudre le problème. Remettre au travail des gens en burn-out en les replaçant dans les mêmes conditions qui ont généré le burn-out ne peut que conduire à davantage de burn-out, voire à des comportements encore plus graves, par exemple suicidaires. Je ne suis pour autant pas naïf : je sais qu'il existe probablement des petits malins qui profitent habilement et honteusement de notre système de sécurité sociale si généreusement bâti par nos ancêtres. Mais je suis certain que ceux-là sont minoritaires, et je n'ai aucun doute quant à une soit-disant complaisance des Généralistes, et encore moins celle des Médecins Contrôleurs. En conclusion, selon moi, on ne résoudra le problème endémique du burn-out qu'en agissant sur les causes qui l'ont généré. Dr Jl Seillier.
Le « Bon Docteur » est une espèce dont l’habitat a presque entièrement disparu, remplacée par une nouvelle, la « Santé Publique ».
Celle-ci a d’autres ambitions que la cohorte des « Bons Docteurs » qui s’effiloche sous nos yeux. Tout particulièrement celle de dispenser des soins équivalents à l’ensemble de la population dans les mêmes conditions, de la même manière. Accessibles (en temps, en lieu, en prix, en matériels,…) réglementés, continus, strictement enregistrés et contrôlés, correspondants aux objectifs du Système de Santé Publique, etc.
Songeons aux conditions variables de remboursement et de prescription des différents médicaments, à l’évolution de ce qui est permis (ou imposé) aux différentes variétés de Prestataires médicaux (Rappel : la quasi disparition de la liste jadis longue des actes de petite chirurgie qui faisaient le quotidien des médecins belges voici 50 ans) comme aux structures de dispensation de soins (nombre d’accouchements chaque année, chirurgie complexe de l’œsophage,…).
Il faut noter que le « Bon Docteur » était un produit de luxe qui ne répondait à aucune de ces ambitions et dont l’individualisme s’y opposait même.
Celles-ci sont le mieux rencontrées non pas par des individus, si dévoués et compétents étaient-ils, mais par des « structures » dépendant du et organisées par le Système.
Bien évidemment, cela nécessite une refonte complète du rôle et surtout du statut social (et, partant, du statut financier) des médecins employés par le Système dans ces structures.
Le rapport Patient-Médecin, par exemple, a été remplacé par le fait que le Patient ZZZ est désormais un patient du Groupe de Soins YYY.
Il y a dès lors deux relations bien distinctes : Prestataire médical XXX -- Groupe de Soins YYY et Patient ZZZ -- Groupe de Soins YYY.
Faire croire aux jeunes qu’ils pourront être de « Bons Docteurs » à la mode du temps passé serait une escroquerie. Leur enseigner cette façon d'exercer serait une faute grave.
en plus des étudiants ayant terminés leurs études de médecine ne sont pas acceptés pour se spécialiser en médecine générale ,alors que des étudiants avec une 2ème session ont été acceptés avant d'avoir passés les examens de 2ème session QUID ???
L'intérêt principal d'un examen ou d'un concours d’admission est de décourager de s'y présenter les éventuels candidats qui sont absolument certains de ne pas avoir les "compétences requises".
Malgré cela, même si les questions sont très hautement critiquables, le nombre de candidats qui se sont présentés ces dernières années à cet examen d'admission montre que cette auto-évaluation ne fonctionne actuellement pas.
Probablement nos lycéens sont-ils trop habitués à être jugés aptes malgré d'immenses lacunes... qu'ils ne soupçonnent même pas.
(Que se passerait-il si nos établissements du "secondaire" étaient aussi sévères qu'ils devraient l'être? Combien de lycéens n'ont-ils pas été jugés "compétents" alors que ces certains cours n'ont jamais eu lieu par manque d'enseignants? Ils n'en sont pas coupables, bien sûr, mais ils ne sont pas compétents et ne devraient pas avoir reçu le certificat d'études secondaires. Par centaines sinon par milliers.)
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