Pollution atmosphérique : « le tueur invisible »

La morbi-mortalité due à la pollution n’est pas directement identifiable. L’évaluation de l’exposition à la pollution est très complexe et la dose cumulée impossible à évaluer. Les maladies incriminées sont aspécifiques et multifactorielles et les marqueurs biologiques quasi inexistants. La pollution est souvent qualifiée de « tueur invisible ».

Tout ceci rend particulièrement complexe l’évaluation et la prise en charge des pathologies liées à la pollution atmosphérique, tant au niveau respiratoire que cardiovasculaire, ce qui réduit souvent l’implication des praticiens dans ce domaine.

Et pourtant, en pneumologie, que ce soit les BPCO, les asthmatiques, les patients atteints de cancers pulmonaires (adénocarcinomes) ou les transplantés pulmonaires…tous ont intérêt à bien choisir l’endroit où ils vivent car la pollution de l’air peut avoir des répercussions directes, à court et à long terme, sur leur santé respiratoire.

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