La qualité de notre sommeil pourrait-elle être liée au sexe et/ou au genre ?

Pourquoi les femmes semblent être plus vulnérables aux perturbations de leur sommeil que les hommes ? Est-ce une question purement hormonale liée au sexe, ou pourrait-elle également être liée au genre, au mode de vie et, en particulier, aux rôles sociaux occupés par les hommes et les femmes ?

Avant toute chose, il est sans doute opportun de clarifier le concept qui fait la distinction entre sexe et genre. « Le sexe renvoie à la différence biologique et anatomique entre mâles et femelles, tandis que le genre renvoie à la distinction culturelle entre les rôles sociaux, les attributs et les identités psychologiques des hommes et des femmes ».

En résumé, on peut changer de genre mais pas de sexe ! Quoiqu’aujourd’hui ce concept-là ne soit plus d’actualité... On peut aussi changer de sexe.

Une méta-analyse de grande envergure réalisée par Bin Zhang en 2006, regroupant plus d’un million d’individus, sur la différence entre les sexes en matière de sommeil, a en effet démontré une prédisposition féminine à l’insomnie. Cette prédisposition était constante et progressive avec l’âge, avec un risque jusqu’à deux fois plus élevé de souffrir d’insomnie que les hommes.

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