Le passage à l’heure d’été puis à l’heure d’hiver deux fois par an perturbe notre horloge biologique interne, avec des effets néfastes sur la santé. Une étude menée par Stanford Medicine montre que l’adoption de l’heure standard permanente limiterait davantage ces risques que le maintien de l’alternance saisonnière ou l’instauration d’une heure d’été permanente.
Nos rythmes circadiens, régulés par la lumière naturelle, influencent de nombreux processus physiologiques, de l’immunité au métabolisme. Le fait d’exposer l’organisme à de la lumière à des moments inadaptés fragilise cette horloge, augmentant le risque de troubles métaboliques et cardiovasculaires.
Selon les chercheurs, l’heure standard favorise une meilleure exposition matinale à la lumière, essentielle pour synchroniser le rythme circadien. À l’inverse, l’heure d’été permanente allonge l’exposition lumineuse en soirée, ce qui peut convenir à certains profils « couche-tard », mais reste moins bénéfique pour la majorité de la population.
« Rester en heure standard ou en heure d’été toute l’année est préférable à l’alternance saisonnière. Mais du point de vue de la santé circadienne, l’heure standard est la plus protectrice », explique le Pr Jamie Zeitzer, psychiatre et spécialiste des rythmes biologiques à Stanford.
Bien que ces projections reposent sur des modèles et supposent des habitudes de lumière idéales, elles fournissent un argument fort en faveur de l’abandon des changements saisonniers d’heure.
Référence : pour en savoir plus, cliquez ici.
L’équipe de rédaction Tempo Today