IRM de stress : un outil clé pour l’angor sans coronaropathie obstructive

L’essai multicentrique CorCMR montre qu’une IRM cardiaque de stress, avec mesure du flux sanguin myocardique, peut aider à lever le doute.

Dans cette étude, 250 patients présentant des douleurs thoraciques avec coronaires non obstruées ont été randomisés entre une prise en charge guidée par l’IRM de perfusion sous stress ou par l’angiographie seule. L’ajout de l’IRM a conduit à modifier le diagnostic initial dans 53 % des cas, en mettant notamment en évidence des formes d’ischémie microvasculaire passées inaperçues au cathétérisme.

Au bout d’un an, les patients du groupe IRM présentaient moins d’angor, une meilleure qualité de vie et recevaient plus souvent des traitements adaptés (antiangineux, aspirine, statines).

En pratique, ces résultats suggèrent que, chez les patients avec douleurs thoraciques et coronaires « normales », compléter l’angiographie par une IRM de stress évaluant le flux myocardique permet non seulement d’expliquer les symptômes, mais aussi d’orienter une prise en charge plus ciblée… et plus bénéfique au quotidien.