La respiration nasale abaisse la tension artérielle et d’autres facteurs de risque de maladies cardiaques

Il a été démontré que la respiration nasale détend les voies respiratoires et améliore l'efficacité de la respiration, mais les effets de la respiration par le nez sur le système cardiovasculaire sont moins clairs.

Un groupe de 20 jeunes adultes volontaires a participé à une étude croisée incluant des conditions de repos et d'exercice, au cours desquelles les participants ont été amené à respirer par la bouche ou par le nez.

L'équipe de recherche a constaté que la pression artérielle diastolique des volontaires était plus basse lorsqu'ils respiraient par le nez et que le taux d'effort perçu était plus bas que lorsqu'ils respiraient par la bouche en condition de repos, mais pas en condition d'exercice. En outre, la respiration nasale a fait passer le système nerveux à un état plus parasympathique en condition de repos.

Les auteurs soulignent que ces données suggèrent que la respiration nasale est associée à des améliorations modestes, mais potentiellement pertinentes sur le plan clinique, des variables cardiovasculaires pronostiques au repos, mais pas pendant l'exercice.

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