Selon James Peters et Mohsen Farhadloo, le port du couvre-visage, le confinement et d’autres mesures ont permis de réduire les taux d’augmentation des décès, des cas et des hospitalisations au début de 2020.
Les mesures prises par les gouvernements à l’échelle mondiale au début de la pandémie de COVID-19 en 2020 demeurent, encore aujourd’hui, une source de controverse chez les spécialistes des politiques publiques, les chercheurs et les commentateurs des médias. Certaines analyses soutiennent que ces interventions n’ont guère permis de réduire les taux de mortalité ou d’enrayer la propagation du virus.
Or, une nouvelle étude menée par James Peters, doctorant à l’Université Concordia, et Mohsen Farhadloo, professeur adjoint au Département de gestion de la chaîne d’approvisionnement et des technologies d’affaires de l’École de gestion John-Molson, affirme le contraire.
Selon MM. Peters et Farhadloo, certaines de ces analyses ne tiennent pas compte de l’efficacité des interventions non pharmaceutiques sur d’autres aspects, tels que la diminution du nombre d’hospitalisations et du nombre total de cas. D’autres études n’ont pas tenu compte des données recueillies à des moments différents après la mise en œuvre, prenant essentiellement un instantané d’une situation et extrapolant des conclusions.
Dans leur compte rendu publié dans la revue AJPM Focus, MM. Peters et Farhadloo font remarquer que les interventions non pharmaceutiques ont permis en effet de réduire les taux d’augmentation des décès, des cas et des hospitalisations au cours de la première vague de la pandémie.
Les chercheurs espèrent que leurs résultats contribueront à dissiper certaines idées fausses qui continuent de circuler à ce jour.
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L’équipe de rédaction Tempo Today