Une étude menée au Catharina Ziekenhuis (Pays-Bas) montre qu’une prise en charge ciblée du mode de vie avant une ablation pour fibrillation auriculaire permet de réduire significativement le taux de reprise de l’intervention. Chez les patients ayant bénéficié d’une intervention lifestyle avant la procédure, la probabilité de devoir subir une seconde ablation a diminué de 45 %, passant de 30 % à 18 %. Dans certains cas, l’amélioration du mode de vie a même permis d’éviter l’intervention initiale.

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), regroupant principalement la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, connaissent une progression alarmante en Belgique. Leur prévalence a augmenté de plus de 25 % en une décennie, et l’on estime qu’un Belge sur cent sera concerné d’ici 2030. Le diagnostic est souvent posé à l’adolescence ou au début de l’âge adulte, à une période charnière sur le plan personnel, éducatif et professionnel.

Une étude longitudinale publiée dans Nature par une équipe de l’Université Stanford montre que l’exposition brève à la ciprofloxacine peut induire une résistance génétique durable chez les bactéries intestinales humaines.

Le lithium et la quétiapine sont deux options thérapeutiques reconnues dans la prise en charge de la dépression résistante. Une étude randomisée de phase 4, menée au Royaume-Uni, a comparé leur efficacité et leur coût-efficacité sur une période de 12 mois.

Dans une étude in vitro récemment publiée dans Environment International, des chercheurs ont démontré que des substances chimiques extraites de plastiques alimentaires, notamment du polyuréthane (PUR) et du polychlorure de vinyle (PVC), activent le récepteur A1 de l’adénosine (A1R) dans des cellules U2OS. Cette activation s’accompagne d’une inhibition de l’AMPc intracellulaire, comparable à celle induite par l’agoniste A1R spécifique 2′-MeCCPA.

Une étude menée démontre que l’activité cérébrale de patients en état de coma reste sensible à la synchronisation entre les sons extérieurs et les battements du cœur. Les résultats, publiés dans PNAS, indiquent que, même en l’absence de conscience, le cerveau humain utilise les signaux cardiaques comme repères temporels pour anticiper et mieux traiter les stimuli auditifs.

Selon une nouvelle étude, de longues heures de travail hebdomadaire pourraient être associées à des modifications structurelles du cerveau, notamment dans les régions impliquées dans la régulation émotionnelle et les fonctions exécutives.

La véritable putréfaction cérébrale n’intervient qu’après la mort. Elle résulte d’un processus biologique rigoureux, débutant dès l’arrêt des fonctions vitales. Privées d’oxygène et d’énergie, les cellules cérébrales subissent une autolyse rapide : leurs enzymes internes dégradent les structures cellulaires, amorçant une liquéfaction du tissu en quelques heures à quelques jours. Le cerveau, organe hautement métabolique, est généralement le premier à se désintégrer. Les bactéries, champignons et autres détritivores accélèrent ensuite le processus, surtout dans des environnements chauds et humides.

Une alimentation riche en produits ultra-transformés pourrait favoriser l’apparition précoce de symptômes annonciateurs de la maladie de Parkinson.

Bien qu’omniprésente dans les parcours de soins, la dénutrition liée à la maladie reste largement méconnue et sous-estimée. Elle touche environ un tiers des personnes âgées et concerne jusqu’à un patient hospitalisé sur quatre. Dans le cadre oncologique, la situation est particulièrement préoccupante : près de 70 % des patients atteints de cancer présentent une forme de dénutrition, et un sur cinq en décède, non pas des effets directs de la tumeur, mais des complications nutritionnelles associées. Pourtant, le dépistage systématique reste encore l’exception plutôt que la norme.

Une avancée historique vient d’être franchie dans le domaine de la médecine de précision. Pour la première fois, un enfant atteint d’une maladie génétique rare a été traité par une thérapie de modification génique CRISPR entièrement personnalisée.

Chez les personnes atteintes de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), le stress perçu pourrait jouer un rôle bien plus central qu’on ne le pensait dans l’aggravation des symptômes et la détérioration de la qualité de vie.