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"Il y aura de nombreuses années de palabres sur ce qui s'est passé en 2020. Mais les personnes de tous les camps politiques devraient s'accorder sur au moins trois leçons." C'est ce qu'affirme l'historien et auteur Yuval Noah Harari dans le Financial Times/De Morgen.
"Tout d'abord, nous devons protéger notre infrastructure numérique. Elle a été notre salut dans cette pandémie, mais elle pourrait tout aussi bien être à l'origine d'une catastrophe encore plus grande.
Deuxièmement, chaque pays doit investir davantage dans son système de santé publique. Cela semble évident, mais les politiciens et les électeurs parviennent parfois à ignorer la leçon la plus évidente.
Troisièmement, nous devons mettre en place un système mondial puissant pour surveiller et prévenir les pandémies. Dans la guerre séculaire entre l'homme et les microbes, la ligne de front passe par le corps de chaque être humain. Si cette ligne est franchie n'importe où sur la planète, nous sommes tous en danger. Même les personnes les plus riches des pays les plus développés ont un intérêt personnel à soutenir les personnes les plus pauvres des pays les moins développés. Si un nouveau virus se propage d'une chauve-souris à un humain dans un village pauvre d'une jungle reculée, ce virus peut se retrouver à Wall Street en quelques jours.
Le squelette d'un tel "système anti-nuisibles" mondial existe déjà sous la forme de l'Organisation mondiale de la santé et de nombreuses autres institutions. Mais les budgets pour soutenir le système sont maigres, et le courage politique semble manquer.
Si le Covid-19 continue néanmoins à se propager et tue des millions de personnes, ou si une pandémie encore plus meurtrière frappe l'humanité en 2030, il ne s'agira ni d'une catastrophe naturelle incontrôlable ni d'une punition de Dieu. Ce sera un échec humain et - plus exactement encore - un échec politique."
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L’équipe de rédaction Tempo Today
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Nous sommes ravis d'annoncer la participation exceptionnelle du Dr Matthieu Thimmesch, pneumopédiatre, lors du congrès en Laponie !
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La compliance de la population et des patients passe surtout par le renforcement des systèmes de santé publique, la qualité et la capacité de riposte à travers la bonne collaboration, la prise en charge efficiente des patients, la recherche scientifique et la bonne communication par la diffusion des informations fiables sur la maladie et/ou la pandémie.
Ces commentaires de Mr Harare font sourire : n’affirmait il pas : Homo deus ! Tout est rationnel , s’explique ou s’expliquera par des réactions biochimiques….
La pandémie virale que nous vivons n’est pas la première ni la dernière… elles sont mortelles surtout dans les populations précarisés et/ou pays pauvres … Cette pandémie souligne le manque de solidarité internationale , de partage des richesses . La différence entre les pays voire régions est éclatante dans les dégâts de cette pandémie …
le virus de la malhonnêteté et du mensonge systémique dont Wall-street et consorts est atteint a déjà contaminé toute la planète, beaucoup plus rapidement que la pauvre chauve-souris et son corona mystérieusement passé chez l'humain sans hôte intermédiaire!