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Les patients à risque, atteints d’un SRAS-CoV-2 « inquiétant », vaccinés ou non, pourraient bientôt être soignés chez eux, ce qui serait évidemment un pas de plus vers le désengorgement de nos hôpitaux et une prise en charge de la Covid-19 par les médecins généralistes. Ce nouveau traitement devrait réduire de près de 90% le risque d’hospitalisation de patients vulnérables(1), avec une réduction relative d’environ 50%.(2)
Disponible juste un an après les vaccins, le Paxlovid®, antiviral de chez Pfizer, associant le nirmatrelvir et le ritonavir, est destiné, en médecine ambulatoire, aux adultes infectés ne nécessitant pas d’oxygénothérapie et à risque accru d’évolution vers une forme grave de la maladie(2). Le nirmatrelvir est un inhibiteur de la protéase qui empêche la réplication virale et le ritonavir est utilisé pour augmenter les niveaux de nirmatrelvir en ralentissant son métabolisme hépatique.(3) C’est le premier antiviral anti-SRAS-CoV-2 à obtenir une autorisation précoce de mise sur le marché.
Trois comprimés oraux (2 de nirmatrelvir et 1 de ritonavir), à prendre 2x/j pendant 5 jours et à débuter au maximum dans les 5 jours suivant l’apparition des symptômes. Facile, rapide, bien toléré et prometteur, la mise en place d’un suivi rapproché par le prescripteur s’avère cependant indispensable, en raison d’un risque important d’interactions médicamenteuses. (3)
D’autres molécules, comme le Molnupiravir de Merck ou des anticorps monoclonaux, ont également été testées mais avec des résultats qui semblent moins prometteurs.
Il est clair que ce type de médicaments n’a pas pour but de remplacer la vaccination, mais bien de venir renforcer notre arsenal thérapeutique pour combattre cette pandémie.
Depuis mi-avril, le Paxlovid® est disponible en Belgique. Seulement voilà… Alors que dans les autres pays d’Europe, comme la France, ce traitement sera très logiquement mis à disposition des généralistes, notre Task Force belge en a décidé tout autrement puisqu’il s’agit d’un traitement ambulatoire ! Cette pilule ne pourra être prescrite qu’en milieu hospitalier par un médecin spécialiste impliqué dans le traitement d’un patient sévèrement immunodéprimé(1)… Tiens, tiens, c’est nouveau ça ?
Autrement dit, un patient vu par leur médecin traitant, suspecté d’une forme inquiétante de Covid, devra être adressé à un service d’urgence hospitalier pour se voir remettre le précieux sésame et rentrer chez lui… Un traitement ambulatoire délivré exclusivement par les hôpitaux alors qu’un des buts recherchés est de les désengorger… On m’explique quelle est la logique ? Une fois de plus, les médecins généralistes, premiers acteurs de terrain, sont dénigrés par nos brillants experts qui, décidément, nous font une confiance démesurée depuis le début de cette pandémie… Une pilule de plus à avaler !
Excellent week-end à tous !
Dr Patrick De Moor
Médecin Généraliste
Directeur Médical
Vivactis Group
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Belle analyse.
Manque le prix ?