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Plus de la moitié des personnes - 56 % - qui sont infectées par le variant Omicron ne sont pas conscientes de leur infection.
C'est la conclusion d'une petite étude publiée le 17 août dans JAMA Network Open. D'une certaine manière, c'est une bonne nouvelle, car elle met en évidence le fait que l'Omicron a tendance à provoquer des symptômes relativement légers (voire aucun symptôme) chez les personnes vaccinées. L'inconvénient est que de nombreuses personnes sont susceptibles de propager le virus de manière non intentionnelle.
Le Dr Susan Cheng, directrice de l'Institut de recherche sur le vieillissement en bonne santé à l'Institut de cardiologie Cedars-Sinai Smidt, et ses collègues de l'Université de Californie, Los Angeles et des laboratoires Abbott, ont étudié 210 employés et patients du Cedars-Sinai qui ont fourni au moins deux échantillons de sang pour le dépistage des anticorps - un avant le pic Omicron et un après. Les chercheurs ont analysé leur taux d'anticorps contre le virus SRAS-CoV-2.
Les chercheurs ont constaté que 56 % des personnes testées positives dans l'étude ignoraient qu'elles étaient infectées, soit parce qu'elles ne présentaient aucun symptôme du covid-19, soit parce qu'elles ne présentaient que des symptômes légers qu'elles attribuaient à un rhume ou à des allergies. Ces résultats corroborent les premières données recueillies dans le monde entier, selon lesquelles, tout au long de la pandémie, 25 à 40 % des infections par le SRAS-CoV-2 étaient asymptomatiques, ce qui constitue un défi pour les responsables de la santé publique qui tentent de contrôler la propagation du virus.
"S'il y a un message à retenir de notre étude, c'est que la connaissance de votre statut d'infection sera la clé qui nous permettra de surmonter plus rapidement cette pandémie", déclare le Dr Cheng. "Le manque de sensibilisation et le manque de connaissances peuvent vous amener à vous promener avec quelque chose de transmissible, et à transmettre sans le savoir le virus à un colocataire, un voisin, un collègue, ou quelqu'un au supermarché."
L’équipe de rédaction Tempo Today
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Être infecté, être atteint d'une maladie, être porteur sain ou non, symptomatique ou asymptomatique, être un "cas"... Toutes ces expressions sont-elles équivalentes? de mon temps, pour être atteint d'une maladie, et mériter l'appellation "cas", il fallait être symptomatique... Actuellement, il faudrait déclarer à la "douane" sanitaire les milliers de virus et bactéries que nous transbahutons jour après jour...
Mais le manque, tendant vers 0, de bon sens, clinique, critique ou paysan, ne doit pas être signalé!: ça encombrerait les services!!!!
Malheureusement on peut être un porteur asymptomatique d'une affection transmissible ( protozoaires, bactériennes, virales , prions, etc etc ) et donc transmettre l'agent contaminant La covid n'a pas encore terminé ses ravages, que la variole du singe se présente à nous et veut aussi faire parler d'elle
Dans l'antiquité , du temps de la peste et des plaies de L'Egypte la quarantaine était de rigueur . Le principe de précaution reste de rigueur . Bravo à celui qui a écrit :mais le manque de bon sens , clinique, critique ou paysan, ne doit pas être signalé! ça encombrerait les services!!!!