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Dans des pays comme l'Angleterre et l'Écosse, le statut socio-économique et l'origine ethnique sont considérés comme des facteurs de risque de maladie cardiovasculaire depuis 10 à 15 ans.
De nouvelles recherches menées par Janet Kist, doctorante en médecine générale, le professeur Mattijs Numans, le professeur Rolf Groenwold (LUMC) et Ronne Mairuhu de la HagaZiekenhuis montrent qu'un faible revenu augmente encore le risque de maladie cardiovasculaire. L'origine des patients joue également un rôle important. Il s'agit d'une conclusion importante, car la plupart des médecins généralistes ne considèrent pas actuellement le revenu et l'origine ethnique comme des facteurs de risque.
Dans des pays comme l'Angleterre et l'Écosse, le statut socio-économique et l'origine ethnique sont considérés comme des facteurs de risque de maladie cardiovasculaire depuis 10 à 15 ans. Selon les chercheurs, il en sera bientôt de même aux Pays-Bas. Ils affirment qu'un traitement précoce à base de statines, par exemple, peut aider les patients de faible statut socio-économique ou d'origine hindoustanie surinamaise à prévenir les maladies cardiovasculaires à court terme. Kist : "Dans ce cas, le risque d'accident vasculaire cérébral diminue de 22 %. Pour les crises cardiaques, c'est même 33 %. À plus long terme, l'effet pourrait être encore plus important.
Plus important encore, Kist et ses collègues estiment qu'il faut tenir compte des changements sociaux et du mode de vie du patient. Mairuhu : "Si vous vivez dans la pauvreté, il est pratiquement impossible de manger sainement. Les aliments sains sont tout simplement trop chers. Nous ne pouvons pas résoudre ce problème dans un cabinet de consultation. Il s'agit vraiment d'une tâche qui incombe aux politiques".
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