L'inflammation pourrait être un mécanisme reliant les maladies cardiométaboliques à un risque accru de démence. Cependant, on ne sait pas si un régime anti-inflammatoire peut favoriser la santé cérébrale et cognitive des personnes atteintes de maladies cardiométaboliques.
En utilisant des données longitudinales sur 15 ans provenant de plus de 80 000 personnes âgées de la UK Biokank, dont plus de 8 000 ont subi une IRM cérébrale, les auteurs d’une nouvelle étude ont examiné le rôle des maladies cardiométaboliques et du potentiel inflammatoire de l'alimentation dans le risque de démence.
L'étude a inclus au total 84 342 participants (âge moyen : 64,1 ans ; 51,2% de femmes). Au début de l'étude, 14 079 personnes (16,7 %) avaient au moins une maladie cardiométabolique. Au cours d'un suivi médian de 12,4 ans, 1.559 personnes (1,9%) ont développé une démence.
Le risque de démence était réduit de 31% chez les participants souffrant de maladies cardiométaboliques et suivant un régime anti-inflammatoire, par rapport à ceux suivant un régime pro-inflammatoire. En outre, l'imagerie par résonance magnétique cérébrale a révélé un volume de matière grise significativement plus important et des hyperintensités de matière blanche significativement plus faibles chez les personnes ayant suivi un régime anti-inflammatoire.
Les résultats de cette étude suggèrent qu’une alimentation « anti-inflammatoire » adaptée pourrait favoriser la santé cérébrale et cognitive des personnes atteintes de maladies cardiométaboliques.
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L’équipe de rédaction Tempo Today