Les antagonistes de la vitamine K constituaient auparavant le traitement standard de l'anticoagulation orale, mais au cours de la dernière décennie, les DOAC les ont supplantés en raison de leur profil de sécurité supérieur, de leur facilité d'utilisation, de leurs exigences moindres en matière de surveillance et de leurs interactions minimales avec les aliments et les médicaments.
Des méta-analyses ont montré, dans le cadre de la fibrillation auriculaire, une réduction des risques d'AVC et d’embolie systémique, d'hémorragie intracrânienne et de mortalité toutes causes confondues avec les DOAC à dose standard par rapport aux antagonistes de la vitamine K. Pour la thromboembolie veineuse (TEV) aiguë, une méta-analyse de six essais contrôlés randomisés de phase 3 a montré des taux de récidive de TEV similaires avec les DOAC et les antagonistes de la vitamine K, mais un risque d'hémorragie majeure significativement plus faible en faveur des DOAC.
Malgré leur efficacité et un profil de sécurité plus favorable, certains points doivent être discutés avec le patient avant l’initiation d’un DOAC. Il est important de discuter de l'utilisation antérieure d'anticoagulants et des indications, d’explorer le point de vue du patient par rapport aux risques et bénéfices du traitement. Le cas échéant, il faut également évaluer la capacité des patients à accéder à la DOAC prescrite et à la payer, un facteur clé de l'observance dans certains systèmes de santé.
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L’équipe de rédaction Tempo Today