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Les maladies coronariennes, longtemps sous-estimées chez les femmes, et l’ostéoporose, souvent perçue comme un simple phénomène lié à l’âge, représentent deux défis majeurs après la ménopause. Les données montrent qu’environ 40 % des femmes décèdent de maladies cardiovasculaires, tandis que l’ostéoporose touche 39 % des femmes de 65 ans et plus, avec un risque accru de fractures graves.
Un traitement inégal
Après une crise cardiaque, les patientes reçoivent systématiquement un traitement. En revanche, 80 % des femmes ayant subi une fracture ostéoporotique ne sont pas prises en charge, selon le Dr Laura Iconaru de l’UVC Brugmann. Cette situation découle d’une perception erronée de l’ostéoporose comme une étape physiologique normale plutôt qu’une pathologie grave.
Facteurs de risque communs
La ménopause, marquée par une chute brutale des taux d’œstradiol, augmente les risques de maladies cardiovasculaires et d’ostéoporose. Les facteurs de risque comme le tabagisme, le mode de vie sédentaire, le diabète ou une alimentation pauvre en nutriments essentiels affectent à la fois la santé cardiovasculaire et la densité osseuse.
Vers une meilleure prévention
Des outils comme le modèle FRAX permettent de prédire le risque de fractures à long terme, tandis que l’activité physique, la supplémentation en calcium et en vitamine D, ainsi que l’arrêt du tabac sont essentiels pour réduire les risques. De nouvelles thérapies, comme le romosozumab, offrent des espoirs pour traiter efficacement l’ostéoporose tout en réduisant les complications cardiovasculaires.
Cette prise de conscience des liens entre maladies cardiovasculaires et ostéoporose chez les femmes ménopausées appelle à une approche intégrée de leur santé.
Référence : Tempo Médical.
L’équipe de rédaction Tempo Today
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