BPCO : le stress perçu aggrave les symptômes respiratoires et altère la qualité de vie

Une nouvelle étude montre que les anciens fumeurs atteints de BPCO rapportant un stress élevé obtiennent systématiquement de moins bons scores aux questionnaires d’évaluation clinique de la maladie.

Menée auprès de 99 patients vivant dans des zones à faibles revenus, cette recherche démontre que les individus présentant un stress modéré ou élevé (évalué par l’échelle de stress perçu – PSS) ont des symptômes respiratoires plus marqués, une moins bonne efficacité de l’expectoration et une qualité de vie plus dégradée, en particulier chez les patients atteints de formes sévères de BPCO. Par exemple, ceux ayant un niveau de stress élevé présentaient un score CAT moyen supérieur de 7,86 points à celui des patients faiblement stressés, un écart largement supérieur au seuil de signification clinique.

Au-delà de l’évaluation subjective, les chercheurs ont identifié des associations biologiques significatives : un stress perçu élevé est corrélé à des marqueurs spécifiques de stress oxydatif et à une activation plaquettaire accrue, suggérant des mécanismes physiopathologiques propres à la BPCO. Contrairement à d’autres maladies chroniques, aucune association n’a été trouvée avec les marqueurs sanguins classiques de l’inflammation.