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Une étude publiée dans JAMA Internal Medicine souligne l’importance de mieux prendre en compte les facteurs de risque d’ostéoporose chez les hommes. Selon la Pr Cathleen Colon-Emeric (Duke University School of Medicine, Caroline du Nord), « à 50 ans, un homme a davantage de risque de mourir des complications d’une fracture que du cancer de la prostate au cours de sa vie ». Pourtant, contrairement aux femmes de plus de 65 ans, il n’existe pas de consensus clair sur le dépistage de l’ostéoporose chez les hommes avant la survenue d’une fracture.
L’étude a analysé les dossiers médicaux électroniques de 3 112 hommes âgés de 65 à 85 ans, suivis dans le système de santé des Veterans Affairs, présentant au moins un facteur de risque de fracture (arthrite, dépendance alcoolique, maladies pulmonaires ou hépatiques chroniques, AVC, cancer de la prostate, tabagisme, diabète ou prise de certains traitements).
Dans la moitié des cas, les patients ont été contactés par des infirmières, qui ont coordonné à distance le dépistage et la prise en charge osseuse. Le taux de dépistage de l’ostéoporose a atteint 49 % dans ce groupe, contre seulement 2 % en soins usuels. Parmi les patients testés, plus de la moitié présentaient une ostéoporose ou une ostéopénie. Par ailleurs, plus de 90 % des hommes nécessitant un traitement ont maintenu leur adhésion thérapeutique.
Les auteurs concluent que ce modèle organisationnel améliore significativement le dépistage, l’accès au traitement et l’observance, et pourrait contribuer à réduire l’incidence des fractures sévères, notamment de la hanche, chez les hommes à risque.
Références : communiqué ; pour en savoir plus, cliquez ici.
L’équipe de rédaction Tempo Today
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