Longtemps associé au tabagisme, le cancer du poumon touche désormais un nombre croissant de non-fumeurs, parfois jeunes, sous l’effet de facteurs environnementaux et génétiques.
Le cancer du poumon n’est plus uniquement la maladie des fumeurs. Selon la Lung Cancer Research Foundation, près de 20 % des décès liés à cette pathologie concernent aujourd’hui des non-fumeurs, faisant de ce cancer la cinquième cause de mortalité oncologique dans le monde.
« Avant, c’était rare, mais désormais cela devient de plus en plus fréquent », alerte la Dr Ioana Bonta, oncologue à l’hôpital Northside d’Atlanta. Exposition à la fumée secondaire, pollution atmosphérique, facteurs génétiques ou familiaux : les causes se multiplient. Résultat, des diagnostics apparaissent parfois dès la trentaine ou la quarantaine, voire plus tôt.
Chez les patients jeunes, les symptômes sont souvent confondus avec des allergies ou de l’asthme. Pourtant, une toux persistante, un essoufflement inhabituel ou une perte de poids inexpliquée doivent alerter et motiver une consultation. « Si ces signes ne disparaissent pas, il faut les explorer », insiste le Dr Bonta.
Le dépistage précoce est crucial : détecté aux stades 1 ou 2, le cancer du poumon peut être efficacement pris en charge. Même aux stades plus avancés, certains traitements permettent de transformer la maladie en « affection chronique » stabilisée.
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L’équipe de rédaction Tempo Today