Un essai clinique de phase avancée, publié dans JAMA Internal Medicine, montre qu’une pilule non hormonale, l’élinzanétant, diminue significativement les symptômes vasomoteurs liés à la ménopause.
Plus de 600 femmes ménopausées souffrant de bouffées de chaleur et de sueurs nocturnes ont été randomisées pour recevoir quotidiennement de l’élinzanétant ou un placebo pendant 52 semaines.
Dès la 12ᵉ semaine, la fréquence et l’intensité des symptômes avaient chuté de plus de 73 % dans le groupe traité, contre 47 % dans le groupe placebo. Après un an, les participantes recevant l’élinzanétant rapportaient en moyenne 1,4 épisode modéré à sévère par jour, contre 3,5 épisodes chez celles sous placebo.
Le traitement semble également réduire les troubles du sommeil et améliorer la qualité de vie, bien que ces aspects n’aient pas été les critères principaux de l’étude. Aucune atteinte hépatique ni altération de la densité osseuse n’a été observée. Les effets indésirables, principalement céphalées et somnolence, ont été rapportés par environ 30 % des patientes sous élinzanétant, contre 15 % dans le groupe placebo.
« Cette étude d’un an confirme la réduction rapide et significative des symptômes vasomoteurs et démontre la persistance de ces effets dans la durée, offrant un espoir de soulagement prolongé », souligne la Pr JoAnn Pinkerton (University of Virginia), investigatrice principale.
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L’équipe de rédaction Tempo Today