Un simple test sanguin pour ajuster l’intensité de la chimiothérapie

Dans une première étude portant sur plus de 1.000 patients atteints d’un cancer du côlon de stade III, un prélèvement sanguin réalisé six semaines après l’ablation de la tumeur a permis de classer les participants selon leur risque de rechute : absence de ctDNA pour les patients à faible risque, présence de ctDNA pour les patients à haut risque. L’intensité de la chimiothérapie a ensuite été adaptée à ces résultats. Les patients à faible risque ont ainsi pu recevoir des traitements plus légers, entraînant moins d’hospitalisations et d’effets indésirables sans compromettre significativement leur survie sans rechute. Trois ans après la chirurgie, 87 % d’entre eux étaient toujours exempts de cancer.

Une seconde étude internationale montre que la même approche peut guider l’administration du traitement immunothérapeutique atezolizumab chez des patients opérés d’un cancer de la vessie infiltrant le muscle. Chez les patients sélectionnés sur la base d’un test ctDNA positif, le traitement adjuvant a amélioré non seulement la survie sans maladie, mais aussi la survie globale.