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"La situation dans les hôpitaux est très précaire", déclare à VRT NWS Marcel Van der Auwera, président de la commission "Hospital & Transport Surge Capacity". "Il devient difficile de donner aux patients covid ou autres un lit où ils ont leur place. Hier soir, des patients ont dû passer la nuit dans les salles de réveil et les services d'urgence."
"Il est important que les hôpitaux soient en mesure de développer pleinement la capacité que nous leur demandons dans la phase 1B actuelle (en gardant la moitié de tous les lits de soins intensifs libres pour les patients covid). Cela n'est actuellement pas possible en raison du manque de personnel. Le seul moyen est de transférer du personnel, par exemple, des salles d'opération ou des salles de réveil vers les unités de soins intensifs."
"Si ce personnel travaille en soins intensifs, nous ne pouvons plus garantir la qualité des quartiers opératoires. Par conséquent, nous demandons que les activités soient réduites au minimum pendant les deux prochaines semaines, avec effet immédiat. En raison des réductions de personnel, la situation actuelle est complètement différente de celle des vagues précédentes."
Selon Margot Cloet, de Zorgnet-Icuro, c'est dès la première vague de coronavirus, au printemps 2020, que les hôpitaux ont fait cette demande. "Mais même dans ce cas, nous craignons que cela soit insuffisant pour les semaines à venir", a-t-elle déclaré à son tour à VRT NWS. "D'après les prédictions, nous savons que les courbes vont continuer à monter et que dans 2 semaines, nous serons à nouveau sous-eau."
"Des choix doivent être faits. Ce n'est pas seulement la responsabilité des hôpitaux et des médecins, le gouvernement doit nous guider dans ce domaine. Quels sont les patients que nous allons traiter et ceux qui ne le sont pas ? Devrions-nous abolir la distinction entre les patients covid et les patients non-covid comme aux Pays-Bas ?"
"Nous ne savons pas très bien en ce moment quelle direction prendre. Il s'agit d'un appel à la population et au gouvernement. Contrairement aux autres vagues, nous risquons d'être complètement dépassés et de devoir laisser les patients à la porte des services d'urgence ou des hôpitaux."
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