Alimentation pro-inflammatoire durant la grossesse et risque accru de diabète de type 1 chez l’enfant

Les résultats montrent qu’une augmentation d’une unité de ce score – équivalente à un passage du tiers inférieur au tiers supérieur de consommation d’aliments inflammatoires – est associée à une hausse de 16 % du risque de DT1 chez l’enfant. Parmi les 281 cas de DT1 recensés sur un suivi moyen de 17 ans, l’âge moyen au diagnostic était de 10 ans.

Les aliments associés à une inflammation chronique de bas grade comprenaient notamment viandes rouges et transformées, fritures, boissons sucrées, produits raffinés, margarines et snacks salés. À l’inverse, une alimentation riche en légumes, fruits, poissons gras, céréales complètes, ail, oignons, thé et café était corrélée à un score EDII faible et donc à un moindre risque.

Par ailleurs, chaque augmentation de 10 g de gluten consommé pendant la grossesse était associée à une élévation supplémentaire de 36 % du risque de DT1 chez l’enfant.

Bien que cette étude observationnelle ne permette pas d’établir un lien causal direct, elle suggère que la période prénatale – en particulier le deuxième trimestre – pourrait constituer une fenêtre critique durant laquelle l’alimentation maternelle influence durablement la santé métabolique de l’enfant.