À l’occasion de la Journée mondiale de l’arthrose, ce 17 septembre, la Fondation Arthrose et l’AFLAR rappellent qu’une alimentation adaptée peut jouer un rôle essentiel dans la prévention et la prise en charge de cette maladie qui touchera un milliard de personnes d’ici 2050.
L’arthrose, qui affecte déjà près de 600 millions de personnes dans le monde, n’est plus une fatalité liée à l’âge. De nouvelles données scientifiques montrent qu’une alimentation équilibrée, inspirée du régime méditerranéen (fruits, légumes, poissons gras, huiles riches en oméga-3), contribue à réduire la douleur, la raideur articulaire et à ralentir la progression de la maladie. À l’inverse, les produits ultra-transformés riches en sucres et en graisses saturées favorisent l’inflammation et doivent être limités.
Le surpoids étant un facteur aggravant majeur, une perte de 5 à 10 % du poids corporel suffit à diminuer sensiblement les douleurs. L’apport en protéines de qualité aide aussi à maintenir une masse musculaire protectrice autour des articulations.
Outre l’alimentation, certains compléments alimentaires (curcuma, boswellia, glucosamine, chondroïtine) se révèlent utiles pour la gestion de la douleur. Leur efficacité a été démontrée dans plusieurs essais cliniques, mais seulement avec des produits standardisés et bien contrôlés. Les experts insistent sur la nécessité de demander l’avis d’un professionnel de santé avant toute utilisation.
« L’arthrose n’est pas une fatalité. Manger plus sain et plus naturel, associé à une activité physique adaptée, redonne du confort de vie aux patients », souligne le Pr Yves Henrotin, président de la Fondation Arthrose.
Recommandations pratiques
- Privilégier un régime de type méditerranéen.
 
- Maintenir un poids proche de la normale (IMC 18,5-24,9).
 
- Pratiquer régulièrement une activité physique adaptée (marche, vélo, natation, renforcement musculaire).
 
En combinant alimentation équilibrée, exercice physique et compléments validés par la recherche, il est possible d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes et de réduire l’impact de cette maladie chronique sur la santé publique.
L’équipe de rédaction Tempo Today