Autisme : quatre sous-types génétiques identifiés

Cette découverte pourrait transformer les stratégies de prise en charge.

L’étude s’est appuyée sur l’analyse approfondie de plus de 5.000 enfants autistes âgés de 4 à 18 ans, ainsi que près de 2.000 frères et sœurs non autistes. Les chercheurs ont évalué environ 240 traits cliniques et développementaux par individu, incluant les interactions sociales, les comportements répétitifs et les jalons développementaux.

Les résultats révèlent que les profils partagent certains traits – comme les retards développementaux ou le handicap intellectuel – mais présentent des variations génétiques bien distinctes, suggérant des mécanismes biologiques divergents.

Les auteurs notent que le moment de survenue des perturbations génétiques joue un rôle clé : certains effets apparaissent avant la naissance, d’autres au cours du développement de l’enfant.

« Ce que nous observons, ce ne sont pas simplement différentes expressions d’une même condition, mais plusieurs récits biologiques distincts de l’autisme », résume Natalie Sauerwald, co-auteure de l’étude (New York). « Cela explique pourquoi les précédentes études génétiques donnaient des résultats fragmentaires : nous tentions d’assembler un puzzle sans savoir qu’il s’agissait en réalité de plusieurs puzzles entremêlés ».