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Des ajustements simples à la mécanique de course réduiraient les forces exercées sur l'articulation du genou ainsi que la douleur chez les personnes souffrant du syndrome fémoro-patellaire.
Pour les besoins de leur étude, les chercheurs ont recruté 68 coureurs qui souffraient du syndrome fémoro-patellaire depuis au moins trois mois, mais qui étaient tout de même en mesure de courir au moins 15 kilomètres par semaine. Dans un premier temps, les participants devaient courir le plus normalement possible sur un tapis roulant muni de capteurs de pression. Les données récoltées grâce à cet appareil permettent de calculer les forces appliquées sur chaque articulation des membres inférieurs.
Dans un deuxième temps, les sujets devaient modifier leur patron de course selon les modalités suivantes: augmenter ou diminuer la cadence de 10% par rapport au rythme normal (sans modifier la vitesse), adopter une cadence de 180 foulées à la minute, attaquer le sol avec l'avant-pied, attaquer le sol avec le talon, courir en faisant le moins de bruit possible.
Ces modifications simples ont été bénéfiques chez 47% des sujets qui avaient ressenti de la douleur lors de la première partie de l'expérience. «Les coureurs qui répondaient favorablement étaient généralement ceux chez qui on observait une réduction des forces appliquées sur l'articulation fémoro-patellaire», souligne Jean-Sébastien Roy, professeur au Département de réadaptation de l'Université Laval et chercheur au CIRRIS.
Parmi les modalités testées, deux se sont démarquées: augmenter la cadence de 10% ou attaquer le sol avec l'avant-pied. Dans les deux cas, 35% des sujets ont dit ressentir moins de douleur. «Il n'y a pas de risque particulier associé à une augmentation de 10% de la cadence, alors les coureurs aux prises avec un syndrome fémoro-patellaire peuvent en faire l'essai. Par contre, attaquer le sol avec l'avant-pied doit être fait avec prudence parce que le déplacement des forces qui s'ensuit peut causer des problèmes au tendon d'Achille», prévient Jean-Sébastien Roy.
Reste à savoir si ces changements peuvent avoir des effets durables sur les coureurs.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
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