La quotidienne d’actualité médicale et santé pour les médecins et pharmaciens belges.
Qui dit virus à ARN dit Covid-19, SRAS, rougeole, hépatite C, poliomyélite et fièvre d'Ebola. Mais ce n'est là que la partie visible de l'iceberg, nous apprend un article paru dans Science.
Qui dit virus à ARN dit Covid-19, SRAS, rougeole, hépatite C, poliomyélite et fièvre d'Ebola. Mais ce n'est là que la partie visible de l'iceberg, nous apprend un article paru dans Science, levant le voile sur l'omniprésence des virus à ARN dans l'environnement marin.
Le professeur Culley (Université de Laval, Canada) fait partie d'un groupe de chercheurs qui a mené une vaste étude sur les virus à ARN présents dans l'environnement marin. Il explique : « Nous avons utilisé 35.000 échantillons d'eau prélevés entre 2009 et 2013 lors de l'expédition scientifique Tara Oceans. Grâce à l'échantillonnage rigoureux et systématique des cinq océans réalisé lors de cette expédition, nous avons été en mesure d'ajouter de nouvelles espèces au catalogue des virus à ARN, de revoir leur taxonomie, d'étudier leur origine évolutive et de documenter leur biogéographie d'un pôle à l'autre… Grâce à nos travaux, quelque 5.500 nouvelles espèces pourraient être reconnues. Certaines appartiennent à un embranchement qui n'avait jamais été signalé et qui pourrait être le chaînon manquant dans l'évolution des virus à ARN ».
« Il ne faut pas oublier que tous ces virus dépendent de leurs hôtes pour se multiplier », rappelle-t-il. « Il nous reste donc beaucoup de travail à faire pour trouver quelles espèces ils infectent.»
Une des particularités des virus à ARN est qu'au terme de leur cycle de réplication, la plupart détruisent la cellule infectée. « Lorsque l'hôte est une bactérie ou un organisme unicellulaire comme le phytoplancton, les éléments nutritifs qu'il contenait sont remis en circulation. L'omniprésence des virus à ARN dans l'environnement marin nous force à remettre en question le modèle classique de la chaîne alimentaire phytoplancton-zooplancton-poisson-mammifère ».
« Il faut continuer les recherches et surveiller l'évolution du virome - l'ensemble des génomes des virus - dans les océans. Il y a peut-être là des pandémies qui se déroulent à notre insu. »
Référence : pour en savoir plus, cliquez ici.
L’équipe de rédaction Tempo Today
🌟 Annonce exclusive : découvrez l'orateur du 1er départ ! 🌟
Nous sommes ravis d'annoncer la participation exceptionnelle du Dr Matthieu Thimmesch, pneumopédiatre, lors du congrès en Laponie !
📚 Thèmes abordés :
Mucoviscidose en 2025 : nouvelles perspectives et défis.
Le sommeil de l’enfant : indicateurs clés et suivi optimal.
Mort subite du nourrisson : prise en charge des malaises infantiles.
Polysomnographie et syndrome d’apnées obstructives du sommeil : diagnostic et gestion.
🎯 Ne manquez pas cette opportunité unique d'approfondir vos connaissances dans un cadre exceptionnel. Les dernières places pour le 1er départ sont encore disponibles !
📅 Plus d'infos : https://lapland.icanncongress.org/fr/
➡️ Le congrès est organisé par iCann Life Sciences, initiateur et coordinateur scientifique de l'événement, avec la gestion logistique et la coordination assurées par Vivactis Benelux Medisquare, en partenariat avec Nordic.
hashtag Congrès2024 hashtag Laponie hashtag SantéPédiatrique hashtag DrThimmesch
L'omniprésence des virus à ARN dans l'environnement marin nous force à remettre en question le modèle classique de la chaîne alimentaire phytoplancton-zooplancton-poisson-mammifère »
« Il faut continuer les recherches et surveiller l'évolution du virome - l'ensemble des génomes des virus - dans les océans. Il y a peut-être là des pandémies qui se déroulent à notre insu.
Dans les maladies transmissibles il y a les prions , virus, les bactéries , les protozoaires et les autres agents vivants , etc etc .
A réserver à des personnes " équilibrées " . A transmettre impérativement à ceux / celles qui nous gouvernent.