Depuis plusieurs décennies, des cas troublants ont été rapportés chez des patients ayant reçu une transplantation cardiaque : changements soudains de goûts alimentaires, nouvelles émotions inexpliquées et même souvenirs liés à la vie du donneur. Une étude récente explore ces témoignages et propose plusieurs hypothèses biologiques et psychologiques pour expliquer ce phénomène.
Parmi les cas recensés, on trouve celui d’un patient greffé ayant développé une phobie de l’eau après avoir reçu le cœur d’un donneur décédé par noyade. Ce type de récit, bien que difficile à interpréter scientifiquement, n’est pas isolé. Une étude antérieure, publiée en 2002 dans le Journal of Near-Death Studies, décrivait le cas d’une femme transplantée qui avait soudainement développé une appétence pour les nuggets de poulet, aliment apprécié par son donneur et retrouvé dans son estomac après son décès.
Quatre hypothèses pour expliquer le phénomène
Les chercheurs de cette nouvelle étude ont identifié quatre principales hypothèses pour comprendre ces manifestations :
- La mémoire cellulaire
Cette théorie suggère que certaines cellules du corps, y compris celles du cœur, pourraient stocker et transmettre des informations liées à la mémoire et aux émotions. La transplantation pourrait alors influencer la biologie du receveur en intégrant ces éléments issus du donneur.
- Les modifications épigénétiques
L’épigénétique, qui régule l’expression des gènes sans modifier la séquence de l’ADN, pourrait jouer un rôle dans le phénomène. La greffe d’un organe pourrait induire des changements épigénétiques chez le receveur, influençant ses comportements et préférences.
- Les interactions énergétiques et le système nerveux intracardiaque
Le cœur possède son propre réseau neuronal, parfois qualifié de "petit cerveau du cœur". Ce système nerveux autonome pourrait conserver certaines informations émotionnelles ou sensorielles du donneur et les transmettre au receveur après la greffe.
- L’influence psychologique et identitaire
Enfin, une explication plus psychologique repose sur l’impact de la transplantation sur l’identité du patient. Recevoir un organe vital, en particulier un cœur, peut générer des changements psychologiques profonds, influencés par la connaissance du donneur et par des mécanismes inconscients de reconstruction identitaire.
Bien que ces témoignages intriguent les chercheurs, aucune preuve scientifique formelle ne permet encore d’affirmer que des souvenirs ou des traits de personnalité peuvent être transférés via une greffe. L’hypothèse de la mémoire cellulaire reste hautement spéculative et nécessiterait des investigations approfondies pour être validée.
Pour en savoir plus, cliquez ici.
L’équipe de rédaction Tempo Today
Bonjour, j'ai suivi le lien ci-dessus pour en savoir plus...Déception: je pensais arriver sur un site médical sérieux. J'atterri sur le site de Sciencepost???
Le signataire de l'article est: copié/collé:
"Rédigé par Yohan Demeure
Licencié en géographie, j’aime intégrer dans mes recherches une dimension humaine. Passionné par l’Asie, les voyages, le cinéma et la musique, j’espère attirer votre attention sur des sujets intéressants."
Quelle référence!!! Eh bien l'équipe de Tempo Médical, un petit coup de fatigue?
Bien à vous
Dr. Th. Devitgh
Cher Dr Devitgh,
Nous vous remercions pour votre commentaire. Si la majorité de nos articles proviennent des études elles-mêmes, de communiqués de presse nationaux et internationaux ou encore, de nos propres comptes rendus de congrès, il nous arrive de voir des articles intéressants qui méritent d'avoir un écho, issus d'autres médias - et il nous paraît plus juste, dans ces cas-là, de citer directement le média en question, tel que c'est le cas ici - d'autant plus que cet article est totalement référencé (et nous avons bien évidemment vérifié les claims repris dans notre article). L'étude d'intérêt est disponible via le lien suivant : https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC11061817/
Bien à vous,
Caroline Vrancken