Selon une étude, les patients souffrant d'asthme et de résistance à l'insuline présentent une perte plus rapide de la fonction pulmonaire, ainsi que des réponses sous-optimales aux traitements de l'asthme.
Peters et ses collègues ont analysé 307 adultes souffrant d'asthme sévère dans le cadre de l'étude SARP-3 (Severe Asthma Research Program 3) afin de déterminer si la résistance à l'insuline était associée à l'altération de la fonction pulmonaire.
Sur l'ensemble de la cohorte, 170 patients souffraient d'obésité, et 140 présentaient une insulinorésistance modérée ou sévère. Les chercheurs ont noté que l'IMC était significativement associé à l’insulinorésistance (IR), mais 21% des patients étaient obèses sans IR, et 11% avaient une IR sans obésité. Les patients ont été suivis pendant 5 ans.
Les résultats ont montré des valeurs inférieures de la fonction pulmonaire chez les patients présentant une IR modérée (VEMS = 70,9 % ; CVF = 81,5 % de la valeur prédite) et une IR sévère (VEMS = 68,3 % ; CVF = 78,3 %) avant le traitement par bronchodilatateur, par rapport aux patients sans IR (VEMS = 76,4 % ; CVF = 88,3 %). Des résultats similaires ont été trouvés après l'utilisation d'un bronchodilatateur.
Les auteurs ont également observé une diminution de la réponse aux bronchodilatateurs et aux corticostéroïdes chez les personnes atteintes d'IR, et ces personnes présentaient un nombre plus faible d'éosinophiles dans leurs expectorations.
Sur base de ces résultats, les auteurs suggèrent que l'IR pourrait avoir accéléré le déclin longitudinal de la fonction pulmonaire observé dans cette cohorte d'asthmatiques.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
Selon une étude, les patients souffrant d'asthme et de résistance à l'insuline présentent une perte plus rapide de la fonction pulmonaire, ainsi que des réponses sous-optimales aux traitements de l'asthme.
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