La vaccination contre le zona pourrait réduire le risque cardiovasculaire (ESC 2025)

Les résultats, issus de neuf études antérieures, indiquent que la vaccination contre le virus varicelle-zona est associée à une diminution significative du risque d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral (AVC). Dans la population adulte de plus de 18 ans, la réduction relative du risque atteint 18 %, et 16 % chez les personnes de 50 ans et plus. Pour le vaccin recombinant adjuvanté à deux doses (Shingrix, GSK), l’effet protecteur observé s’élève à 21 %. Concrètement, la vaccination correspondrait à 1,2 à 2,2 événements cardiovasculaires majeurs évités pour 1.000 personnes vaccinées chaque année.

Ces données concernent principalement des adultes en bonne santé et proviennent presque exclusivement d’études observationnelles, ce qui ne permet pas d’établir un lien de causalité. De plus, aucun des travaux inclus n’a évalué l’impact de la vaccination sur la mortalité. Les chercheurs rappellent que des travaux antérieurs avaient déjà mis en évidence une augmentation transitoire du risque d’AVC ou d’infarctus après un épisode de zona, suggérant un mécanisme inflammatoire ou vasculaire potentiel.

Selon le Dr Charles Williams (GSK), « ces résultats sont encourageants mais doivent être confirmés par des essais cliniques rigoureux, notamment dans des populations à haut risque cardiovasculaire ».