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Alors que l’écart entre hommes et femmes se réduit en matière de consommation d’alcool, les complications médicales liées à l’alcool augmentent fortement chez les femmes. Troubles immunitaires, atteintes hépatiques ou cancer du sein : les conséquences se multiplient.
Selon les dernières données, les décès féminins liés à l’alcool ont progressé de 35 % en cinq ans, contre 27 % chez les hommes. Cette hausse reflète un phénomène d’“égalité à double tranchant” : les femmes boivent désormais presque autant que les hommes. Aux États-Unis, 45 % des femmes déclarent avoir consommé de l’alcool au cours du mois précédent, contre 50 % des hommes, et les trentenaires boivent même davantage que leurs pairs masculins.
Le binge drinking suit la même tendance. Pour beaucoup, l’alcool reste perçu comme un moyen « socialement acceptable » de se détendre. « L’alcool est légal, facilement disponible et peu tabou, donc les femmes s’en inquiètent moins », explique la psychiatre Dhruti Patel (Université de Miami). Mais ce sentiment d’innocuité est trompeur, et chaque verre accroît le risque de maladies cardiovasculaires, d’AVC ou d’anévrismes.
À quantité égale, les femmes subissent davantage les effets toxiques : leur organisme contient moins d’eau et moins d’enzymes pour métaboliser l’alcool, entraînant des taux sanguins plus élevés et persistants. Les fluctuations hormonales peuvent accentuer ces différences.
Résultat : les femmes développent des complications plus nombreuses et plus précoces que les hommes. Deux verres quotidiens suffisent à augmenter leur risque de mortalité toutes causes confondues, là où les hommes doivent dépasser trois verres.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
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