« Les lacunes de la recherche entraînent des lacunes sur le plan de la prise en charge des femmes »

La ménopause est une transition importante dans le vieillissement. Ce changement a des répercussions sur la santé, mais les chercheurs n'en tiennent pas suffisamment compte dans 99 % des études sur la biologie du vieillissement, comme le souligne un article récent paru dans Nature Aging.

Cette lacune dans la recherche se traduit par des lacunes dans les soins de santé des femmes. Fabrisia Ambrosio, auteur principal de l'article et professeur agrégé de médecine physique et de réadaptation à l'hôpital de réadaptation Spaulding, ainsi que ses collègues de l'HMS, de l'université de Pittsburgh, de l'université du Minnesota et de Spaulding, soulignent l'importance de meilleurs modèles de recherche fondamentale pour la ménopause et d'autres caractéristiques spécifiques aux femmes. Fabrisia Ambrosio, auteur principal de l'article et professeur agrégé de médecine physique et de réadaptation à l'hôpital de réadaptation Spaulding, ainsi que ses collègues de l'HMS, de l'université de Pittsburgh, de l'université du Minnesota et de Spaulding, soulignent l'importance de meilleurs modèles de recherche fondamentale pour la ménopause et d'autres caractéristiques propres aux femmes.

"Notre système de santé manque de données sur le traitement des maladies liées à l'âge chez les femmes. En clinique, nous sommes à la traîne et ne pouvons pas traiter les femmes plus âgées aussi efficacement que nous le souhaiterions. Il s'agit d'une lacune importante dans la pratique clinique.

Et les conséquences sont tangibles. Les femmes vivent plus longtemps, mais avec plus de détérioration physique, de déclin cognitif et de problèmes cardiovasculaires.Par exemple, nous savons que le taux d'erreur de diagnostic de crise cardiaque est plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Il en va de même pour les accidents vasculaires cérébraux.

Un exemple tiré de notre recherche : les femmes souffrent plus souvent d'arthrose que les hommes, à partir de la ménopause, ce qui contribue à un déclin plus important de la mobilité physique au cours de la vieillesse. Pourtant, les modèles de rongeurs femelles qui vieillissent montrent une protection relative contre la perte de cartilage sain avec l'âge.

La maladie d'Alzheimer est un autre exemple. Son incidence est plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Mais il est difficile de reproduire cette différence entre les sexes dans les modèles animaux.

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https://hms.harvard.edu/news/how-gaps-scientific-data-lead-gaps-care-aging-women?utm_source=AcousticMailing&utm_medium=email&utm_campaign=HMNews_011624%20(1)&utm_content=HMNews_0116_2024