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Un budget supplémentaire ne suffira pas à "assurer l'avenir des soins de santé belges. Un changement de mentalité est nécessaire", selon De Tijd.
Si vous demandez aux experts de la santé ce qui doit changer, ils commencent rarement par parler d'argent. Le plus souvent, il s'agit de la manière dont nous utilisons les ressources. Presque tous préconisent une approche radicalement nouvelle, un changement de mentalité. Ou, comme le dit Ri De Ridder, ancien cadre supérieur de l’Inami et actuel conseiller du ministre compétent Frank Vandenbroucke : "Nous n'avons pas besoin de travaux de rénovation dans les soins de santé, nous avons besoin d'une nouvelle construction".
Tout le monde est d'accord : le système belge de soins de santé n'est pas assez performant. Nous avons des médecins qui comptent parmi les meilleurs au monde, nous pouvons consulter un généraliste pour quelques euros et nous dépistons notre population pour le cancer du sein et du côlon. Mais la Belgique, c'est aussi le pays où l'on attend des mois pour obtenir une aide psychologique, qui voit son absentéisme augmenter fortement et qui a des hôpitaux menacés de faillite.
Ce n'est pas avec un simple budget supplémentaire que nous rendrons les soins de santé belges pérennes. Un changement de mentalité est nécessaire. Une meilleure prévention "Même si nous orientons notre système vers la santé plutôt que vers la maladie, il est inévitable que les dépenses de santé augmentent", déclare l'économiste de la santé Erik Schokkaert (KU Leuven). La question est de savoir où trouver cet argent supplémentaire. Un gouvernement n'a pas beaucoup d'options. Soit il taxe davantage les citoyens, soit il réduit le remboursement de certains soins. Il est également possible de laisser les assureurs privés s'en charger. Mais une partie de la population risque alors d'être laissée pour compte. "Quoi qu'il en soit, il ne s'agit pas seulement d'une question de comptabilité. Il s'agit de choix difficiles et éthiques", explique M. Schokkaert.
De plus, note-t-il, le secteur n'est pas enclin au changement. Qu'il s'agisse de la rémunération des médecins ou de la limitation du nombre d'opérations du genou, les critiques fusent presque toujours. "Les groupes d'intérêt pèsent lourdement sur les réformes dans ce pays. En tant que politicien, vous pouvez toujours avoir le courage de faire les choses différemment, mais cela ne convainc pas les gens sur le terrain. Ce genre de chose ne fonctionne qu'à petits pas".
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L’équipe de rédaction Tempo Today
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Il est urgent de faire prendre conscience à nos concitoyens et à leurs représentants (syndicalistes, politiciens, représentants de toutes sortes) que quoi que prétendent certains « penseurs », la (très) bonne médecine appartient au tout grand luxe entre les diamants bien taillés et la lingerie de chez Dior®.
Cela se paie.
Pour parler crûment : aucune incinération ne coûte aussi cher qu’une transplantation, surtout si elle réussit et doit être suivie pendant dix-sept ans.
Le problème est accru par le fait que nos concitoyens exigent des hôpitaux-MacDo et des généralistes-Deliveroo. (Un Grand-Penseur de nos soins de santé ne prétend-il pas que le placement d'un stérilet est très simple et ne prend que quelques très petites minutes y compris l'obtention du consentement éclairé et complet et sa consignation dans le dossier... et ne nécessite donc aucun honoraire...)