Les aliments épicés ne se contentent pas de faire transpirer : ils pourraient aussi aider à manger plus lentement et en plus petites quantités. Une étude menée par l’Université de Pennsylvanie a montré que des repas modérément épicés réduisaient l’apport énergétique de 11 à 18 %, sans diminuer le plaisir gustatif.
La capsaïcine, responsable du « piquant » des piments, stimule la thermogenèse (production de chaleur par l’organisme) et présente des propriétés anti-inflammatoires. Elle pourrait contribuer à réduire certains risques de maladies chroniques, mais les chercheurs rappellent qu’elle n’a qu’un impact limité sur la perte de poids à long terme.
Les bénéfices potentiels ne concernent toutefois pas tout le monde. Les personnes souffrant de reflux gastro-œsophagien, de maladies inflammatoires de l’intestin ou de maladie cœliaque doivent souvent éviter les plats épicés. Des symptômes comme palpitations, réactions allergiques ou douleurs thoraciques doivent aussi inciter à la prudence.
Une aide au « slow eating »
Manger épicé n’est pas une garantie minceur, mais cela pourrait favoriser le slow eating. Le fait de manger lentement - grâce au piquant ou simplement en prenant le temps de converser à table - permet au cerveau et au système digestif de mieux réguler la satiété.
En résumé, un peu de piment dans l’assiette peut encourager une meilleure gestion de l’appétit, mais une alimentation variée, riche en fruits, légumes, protéines, fibres et bonnes graisses reste la clé d’une bonne santé.
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L’équipe de rédaction Tempo Today