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Une étude observationnelle publiée dans JAMA Oncology suggère que les agonistes du GLP-1, utilisés dans le traitement du diabète de type 2 et de l’obésité, pourraient influencer le risque de certains cancers.
Des chercheurs américains ont analysé sur dix ans les dossiers médicaux de 43.317 patients sous GLP-1, comparés à 43.315 non-utilisateurs présentant un risque de cancers liés à l’obésité.
Chaque année, 13,6 utilisateurs pour 1.000 ont été diagnostiqués avec l’un des 14 types de cancer étudiés, contre 16,6 non-utilisateurs. Après ajustement pour les facteurs individuels, le risque global de cancer était réduit de 17 % chez les utilisateurs. Plus précisément, l’utilisation des GLP-1 était associée à une diminution de 25 % du risque de cancer de l’endomètre, de 47 % du risque de cancer de l’ovaire et de 31 % du risque de méningiome.
En revanche, une légère augmentation du risque de cancer du rein a été observée, sans atteindre la signification statistique. Les auteurs rappellent qu’une étude antérieure avait déjà rapporté une association similaire chez les patients diabétiques.
Étant de nature observationnelle, cette étude ne permet pas d’établir un lien de causalité, ni de déterminer si la réduction du risque tumoral est liée aux médicaments eux-mêmes ou à la perte de poids induite. Les auteurs soulignent néanmoins que, compte tenu du nombre élevé de personnes éligibles aux traitements GLP-1 (plus de 137 millions), même des variations modestes du risque de cancer pourraient avoir des implications importantes en santé publique.
Communiqué ; pour en savoir plus, cliquez ici.
L’équipe de rédaction Tempo Today
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