Même une commotion cérébrale légère peut avoir des répercussions à vie

Des recherches antérieures ont suggéré que certaines formes de démence pourraient être liées à certains types de lésions cérébrales. Dans le cadre de cette nouvelle étude, l'équipe de recherche a voulu en savoir plus sur l'impact des commotions cérébrales ou d'autres lésions cérébrales mineures sur la démence, et a pour cela examiné les IRM de 617 volontaires âgés de 40 à 59 ans

Au total, 36,1 % des volontaires ont déclaré avoir subi au moins une lésion cérébrale suffisamment grave pour les avoir rendus inconscients pendant une courte.

En examinant les IRM, les chercheurs ont constaté un nombre plus élevé que la normale de microbleeds cérébraux (1 sur 6) et d'autres signes de maladie des petits vaisseaux. Ils ont également constaté que les patients ayant subi au moins un traumatisme crânien étaient plus susceptibles de fumer, d'avoir des problèmes de sommeil, des troubles de la marche et de souffrir de dépression. Plus une personne avait subi de traumatismes crâniens, plus ces problèmes étaient apparents.

L'équipe note également que les personnes ayant subi un traumatisme crânien lorsqu'elles étaient plus jeunes présentaient un risque plus élevé de troubles de la mémoire que les patients souffrant de maladies cardiovasculaires, d'hypertension artérielle ou de diabète, ce qui constitue un indice possible de leur probabilité de développer une démence.

Les chercheurs concluent que leurs travaux laissent entrevoir la possibilité de conséquences inconnues sur la santé des années après les traumatismes crâniens.