Ménopause précoce : un risque accru de syndrome métabolique

Les chercheuses ont analysé les données de plus de 234 000 femmes ménopausées naturellement. Après ajustement pour l’indice de masse corporelle, l’origine ethnique et les traitements médicamenteux, celles dont la ménopause survenait à 40 ans ou plus tôt avaient un risque augmenté de 27 % de syndrome métabolique par rapport à celles ménopausées à 50 ans ou plus.

Le syndrome métabolique, défini par des anomalies de la glycémie, du cholestérol HDL, des triglycérides et de la tension artérielle, concernait 13,5 % des femmes avec ménopause précoce contre 10,8 % des femmes avec ménopause tardive.

« Le moment de la ménopause n’est pas seulement une étape reproductive, c’est un marqueur de risque cardiométabolique », souligne Shefali Setia Verma (Université de Pennsylvanie).

Elle recommande d’intégrer l’âge de la ménopause dans les évaluations du risque cardiovasculaire et diabétique, afin de repérer plus tôt les femmes à risque. Une surveillance métabolique proactive - tour de taille, tension, glycémie et lipides - pourrait permettre de prévenir les complications à long terme.