MICI : la consommation de fibres reste insuffisante, surtout en cas de poussée

L’analyse a porté sur 117 patients (71 atteints de maladie de Crohn, 43 de rectocolite hémorragique et 3 de MICI indéterminée) ayant rempli un questionnaire de fréquence alimentaire. L’activité de la maladie a été évaluée objectivement par calprotectine fécale, endoscopie ou imagerie. Un régime riche en fibres était défini par un apport d’au moins 30 g/jour chez les hommes et 25 g/jour chez les femmes.

Seuls 26% des participants suivaient un régime considéré comme riche en fibres. L’apport moyen en fibres était significativement plus faible chez les patients en phase active que chez ceux en rémission (19 g contre 24 g ; p = 0,0048). Cette différence était particulièrement marquée chez les patients atteints de rectocolite hémorragique (13 g contre 22 g ; p = 0,0044), mais non significative dans la maladie de Crohn (21 g contre 24 g ; p = 0,38).

L’analyse multivariée a identifié le niveau d’éducation nutritionnelle comme principal facteur associé à une consommation élevée de fibres.