Moins de somnifères pour une meilleure santé des aînés

Les chercheurs estiment qu’éviter la prise de ces médicaments permettrait de réduire les chutes de 8,5 % et les troubles cognitifs de 2,1 %, tout en prolongeant la vie moyenne de 1,3 mois, soit 1,7 million d’années de vie gagnées à l’échelle des États-Unis. Ces années supplémentaires seraient majoritairement vécues en bonne santé.

Chez les personnes de 65 à 74 ans, le bénéfice potentiel est le plus marqué, tant sur le plan cognitif que physique.

Malgré les recommandations médicales déconseillant leur usage prolongé, environ 15 millions d’Américains de plus de 50 ans consomment encore régulièrement ces médicaments, souvent par dépendance ou par habitude thérapeutique. Or, les auteurs rappellent que, sur le long terme, les somnifères peuvent aggraver la santé mentale et physique.

Les spécialistes préconisent de privilégier la thérapie cognitivo-comportementale de l’insomnie, une approche non pharmacologique aussi efficace à court terme et plus durable à long terme, sans effets indésirables.