Les recommandations 2025 de l’ESC/EACTS sur la prise en charge des maladies valvulaires cardiaques ont été présentées au congrès ESC 2025. Elles visent à assurer aux patients l’accès aux bons traitements, au bon moment, y compris aux techniques les moins invasives, tout en réduisant les inégalités de pratiques observées en Europe.
Les nouvelles lignes directrices s’appuient sur les résultats récents d’essais randomisés, notamment concernant l’implantation valvulaire aortique par cathéter (TAVI) et la chirurgie mini-invasive de la valve mitrale. Elles rappellent que les patients complexes doivent être orientés vers des centres spécialisés à haut volume, et pris en charge par des équipes multidisciplinaires (« Heart Teams »), afin de garantir expertise, sécurité et continuité des soins.
Les maladies valvulaires touchent des millions de personnes dans le monde, principalement des sujets âgés : la sténose aortique concerne environ 9 millions de patients et l’insuffisance mitrale près de 24 millions. Les symptômes incluent dyspnée, fatigue, œdèmes périphériques ou douleurs thoraciques, bien que certains patients restent asymptomatiques.
Les recommandations insistent aussi sur la prise en compte de facteurs spécifiques tels que le sexe, l’analyse mécanistique des valvulopathies, la gestion des formes combinées, et le rôle croissant de l’imagerie avancée (échocardiographie 3D, scanner cardiaque, IRM cardiaque).
L’objectif est clair : réduire le sous-traitement, notamment chez les patients âgés, et garantir une approche plus équitable et centrée sur les besoins du patient, indépendamment du lieu de résidence.
ESC 2025 ; pour en savoir plus, cliquez ici.
L’équipe de rédaction Tempo Today