Parkinson : des signes précoces non moteurs liés à l’alimentation ultra-transformée

Selon une vaste étude de cohorte, une consommation élevée d’aliments comme les sodas, plats préparés, en-cas sucrés ou produits transformés d’origine animale est associée à une probabilité accrue de troubles non moteurs caractéristiques de la phase prodromale de la maladie, notamment les troubles du sommeil paradoxal, la constipation, la douleur chronique et les symptômes dépressifs.

Les chercheurs ont analysé les données alimentaires de plus de 42.000 professionnels de la santé. En croisant ces données avec la présence de symptômes non moteurs entre 2012 et 2015, ils ont mis en évidence un lien significatif entre une consommation élevée d’aliments ultra-transformés et un risque multiplié par 2,5 de présenter trois signes prodromaux de Parkinson, par rapport aux personnes n’en présentant aucun.

Parmi les catégories d’aliments les plus fortement associées à ces signes précoces figurent les boissons sucrées ou édulcorées, les sauces industrielles, les produits laitiers sucrés, les desserts emballés et les snacks salés. À l’inverse, une alimentation riche en produits non transformés semble avoir un effet protecteur.