La quotidienne d’actualité médicale et santé pour les médecins et pharmaciens belges.
Il faudrait en faire davantage pour attirer les médecins et les garder dans la profession. Sinon, la prochaine génération ne sera tout simplement pas intéressée.
Il faudrait en faire davantage pour attirer les médecins et les garder dans la profession. Sinon, la prochaine génération ne sera tout simplement pas intéressée, a déclaré un médecin dans le magazine de la British Medical Association.
"Quatre-vingt-dix livres pour la première demi-heure pour trouver et diagnostiquer le problème. Après cela, 75 £ par demi-heure. C'est ce que le plombier a dit. J'ai soupiré, j'ai accepté et j'ai allumé la télé. La nouvelle portait sur la réaction des médecins à la recommandation du ministère de la santé d'augmenter de 1 % le salaire du personnel du NHS en Angleterre. Après tous les sacrifices qu'ils ont faits, ainsi que leurs collègues du NHS, au cours des 18 derniers mois, cela semblait cruel et injuste", dit le Dr Radhamanohar Macherla.
"Pour devenir médecin dans le NHS, il faut au moins 13 ans. Elle implique des examens rigoureux, des évaluations et une formation approfondie. Après tout cela, le salaire de base d'un consultant se réduit à environ 20 £ pour une demi-heure.
Comparez cela aux 90 £ par demi-heure que le plombier m'a facturé. Je respecte leur travail et celui des autres professionnels, et le prix qu'ils demandent est leur affaire. Mais si l'on veut encourager les gens à devenir médecins, ces perspectives sociales ne peuvent être ignorées. Des enquêtes récentes montrent que plus d'un médecin sur cinq envisage de renoncer à la profession et qu'un tiers d'entre eux prévoient de la quitter prématurément.
L'un des problèmes est que le NHS a un modèle économique étrange. Bien que le service dans son ensemble n'ait pas de but lucratif, la culture d'entreprise axée sur le profit est fortement ancrée dans l'obsession des objectifs et des sanctions financières en cas de non-respect de ceux-ci.
Mais même dans les entreprises privées les plus axées sur le profit, on a le sentiment qu'elles doivent veiller au bien-être des employés, sinon ils partiront. Le NHS ne semble pas l'avoir compris.
L'autre jour, je parlais à mon petit-fils de 13 ans et je lui ai demandé ce qu'il voulait faire dans le futur. Astronaute, peut-être, a-t-il dit. Le droit, a-t-il suggéré, ou l'architecture, les arts du spectacle, le pilotage d'avions. Très bien, j'ai dit. Et puis j'ai attendu. Ses deux grands-pères, son père et son oncle, étaient médecins.
"Et... médecine ?" ai-je demandé. Il a souri. Grand-père, si j'entends tous les jours combien la vie d'un médecin est terrible et misérable, pourquoi choisirais-je d'être médecin ? On pourrait tirer une leçon de cette réponse. Nos enfants nous voient parfois à peine, et quand ils nous voient, nous ramenons nos problèmes à la maison. Il y a aussi une leçon à tirer pour le gouvernement. Cela suppose que suffisamment de personnes veulent continuer à faire ce travail.
Peut-être que le choix de mon petit-fils est le bon. Mais il est triste pour la société que les jeunes aspirants étudiants soient rebutés par l'état peu enviable de la profession médicale."
https://www.bma.org.uk/news-and-opinion/viewpoint-why-doesn-t-my-grandson-want-to-become-a-doctor
L’équipe de rédaction Tempo Today
🌟 Annonce exclusive : découvrez l'orateur du 1er départ ! 🌟
Nous sommes ravis d'annoncer la participation exceptionnelle du Dr Matthieu Thimmesch, pneumopédiatre, lors du congrès en Laponie !
📚 Thèmes abordés :
Mucoviscidose en 2025 : nouvelles perspectives et défis.
Le sommeil de l’enfant : indicateurs clés et suivi optimal.
Mort subite du nourrisson : prise en charge des malaises infantiles.
Polysomnographie et syndrome d’apnées obstructives du sommeil : diagnostic et gestion.
🎯 Ne manquez pas cette opportunité unique d'approfondir vos connaissances dans un cadre exceptionnel. Les dernières places pour le 1er départ sont encore disponibles !
📅 Plus d'infos : https://lapland.icanncongress.org/fr/
➡️ Le congrès est organisé par iCann Life Sciences, initiateur et coordinateur scientifique de l'événement, avec la gestion logistique et la coordination assurées par Vivactis Benelux Medisquare, en partenariat avec Nordic.
hashtag Congrès2024 hashtag Laponie hashtag SantéPédiatrique hashtag DrThimmesch
Le « Bon Docteur » est une espèce dont l’habitat a presque entièrement disparu, remplacée par une nouvelle, la « Santé Publique ».
Celle-ci a d’autres ambitions que la cohorte des « Bons Docteurs » qui s’effiloche sous nos yeux. Tout particulièrement celle de dispenser des soins équivalents à l’ensemble de la population dans les mêmes conditions, de la même manière. Accessibles (en temps, en lieu, en prix, en matériels,…) réglementés, continus, strictement enregistrés et contrôlés, correspondants aux objectifs du Système de Santé Publique, etc.
Songeons aux conditions variables de remboursement et de prescription des différents médicaments, à l’évolution de ce qui est permis (ou imposé) aux différentes variétés de Prestataires médicaux (Rappel : la quasi disparition de la liste jadis longue des actes de petite chirurgie qui faisaient le quotidien des médecins belges voici 50 ans) comme aux structures de dispensation de soins (nombre d’accouchements chaque année, chirurgie complexe de l’œsophage,…).
Il faut noter que le « Bon Docteur » était un produit de luxe qui ne répondait à aucune de ces ambitions et dont l’individualisme s’y opposait même.
Celles-ci sont le mieux rencontrées non pas par des individus, si dévoués et compétents étaient-ils, mais par des « structures » dépendant du et organisées par le Système.
Bien évidemment, cela nécessite une refonte complète du rôle et surtout du statut social (et, partant, du statut financier) des médecins employés par le Système dans ces structures.
Le rapport Patient-Médecin, par exemple, a été remplacé par le fait que le Patient ZZZ est désormais un patient du Groupe de Soins YYY.
Il y a dès lors deux relations bien distinctes : Prestataire médical XXX -- Groupe de Soins YYY et Patient ZZZ -- Groupe de Soins YYY.
Faire croire aux jeunes qu’ils pourront être de « Bons Docteurs » à la mode du temps passé serait une escroquerie. Leur enseigner cette façon d'exercer serait une faute grave.