Quand la malbouffe altère la mémoire…

Chez la souris, les chercheurs ont observé une hyperactivité anormale d’un groupe spécifique de neurones de l’hippocampe, les interneurones CCK, provoquée par une moindre disponibilité du glucose dans le cerveau. Cette dérégulation a entraîné des troubles de la mémoire en quatre jours à peine, bien avant l’apparition d’une prise de poids ou d’un diabète.

L’étude identifie la protéine PKM2 comme un acteur clé de cette perturbation. Restaurer les niveaux de glucose cérébral a permis de normaliser l’activité neuronale et de corriger les troubles de mémoire. Des approches simples, comme des ajustements alimentaires ou des périodes de jeûne intermittent après un régime gras, se sont révélées efficaces pour rétablir la fonction des interneurones CCK et préserver les capacités mnésiques.

Ces résultats renforcent l’idée que des interventions précoces, nutritionnelles ou pharmacologiques, pourraient contribuer à protéger la santé cognitive et à réduire le risque de maladies neurodégénératives liées à l’obésité et aux troubles métaboliques, comme la démence ou Alzheimer.